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    L’Amazonie est l’un des poumons verts de la Terre, comme les océans et leur phytoplancton. © Véronique Debord CC by-sa 2.0

    L’Amazonie est l’un des poumons verts de la Terre, comme les océans et leur phytoplancton. © Véronique Debord CC by-sa 2.0

    L'expression poumonpoumon vert de la planète désigne à l'origine les grandes forêts de la Terre, en particulier la jungle amazonienne, qui produisent le dioxygène de l'airair et fixent le CO2 atmosphérique grâce à la photosynthèse.

    En fait, ce sont les océans, avec leur phytoplancton photosynthétique, qui méritent le mieux le titre de poumon vert, puisque la biomasse de ces micro-organismesmicro-organismes est la première productrice d'O2 et le premier puits biologique à dioxyde de carbone atmosphérique.

    Cette notion de poumon vert vise à mettre en valeur le rôle des grands systèmes végétaux, que ce soient les forêts ou le phytoplancton, dans la production de l'oxygène et l'épuration de l'air, essentiels aux organismes qui respirent.

    Il faut toutefois remarquer que ce terme est trompeur, puisque contrairement aux poumons qui absorbent l'oxygène et rejettent du CO2, le poumon vert de la planète fait l'inverse : rejeter de l'O2 et absorber du CO2.

    Par ailleurs, la problématique du changement climatiquechangement climatique a donné une nouvelle importance à ce poumon vert. En effet, l'aspect fixation du CO2 est devenu important au regard des émissionsémissions anthropiques de dioxyde de carbone, alors qu'avant, c'était plutôt l'aspect épuration de l'air qui était mis en avant.