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    L’ouragan Dorian, qui a dévasté les Bahamas entre le 1er et le 3 septembre, a fait au moins 20 victimes et laissé derrière lui un paysage de désolation. Mais outre son impact humain et économique, il a aussi entraîné des dégâts sur la biodiversitébiodiversité : les forêts de pins ont été en grande partie abattues par les ventsvents dépassant les 300 km/h et englouties dans l'eau salée. Or, ces forêts accueillent plusieurs espècesespèces endémiquesendémiques en danger, comme la sittelle des Bahamas. Cet oiseauoiseau, dont il ne restait plus que 23 individus en 2007, n'est présent que sur l'île de Grand Bahama, l'une des plus affectées par Dorian. Selon Diana Bell, biologiste à l'université d'East Anglia (Royaume-Uni), ce dernier pourrait bien lui avoir porté un coup fatal.

    Pas de panique prématurée toutefois. En 2016, on avait déjà cru la sittelle disparue après le passage de l'ouragan Matthew et les scientifiques avaient fini par retrouver deux spécimens en 2018. Mais ce nombre est en lui-même insuffisant pour assurer la survie de l'espèce, et il est probable que ce passereaupassereau très fragile n'ait cette fois-ci pas résisté, estime la chercheuse. D'autres espèces d'oiseaux endémiques pourraient elles aussi avoir fait les frais de l'ouraganouragan, comme l'hirondelle des Bahamas ou la paruline jaune des Bahamas, elles aussi en danger d'extinction. La forêt de pins est également cruciale pour certains oiseaux migrateursmigrateurs qui viennent y passer l'hiverhiver, comme la paruline de Kirtlands. « Il faudra mener des recherches pour savoir si ces oiseaux ont survécu aux pluies et aux vents violents », prône Diana Bell.

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