Du 9 au 24 mai, la « Quinzaine du commerce équitable » nous rappelle l'intérêt de ces canaux de vente grâce auxquels les consommateurs deviennent acteurs d'une politique de solidarité.

au sommaire


    Deux semaines pour sensibiliser les Français à des achats plus éthiques... © PFCE

    Deux semaines pour sensibiliser les Français à des achats plus éthiques... © PFCE

    Voilà un demi-siècle que le concept existe mais il ne prend une ampleur planétaire que depuis quelques années. L'idée de départ est simple : par ses achats - nombreux  - le consommateur des pays riches a un impact fort sur l'économie des pays plus pauvres et même sur leur gestion de l'environnement.

    Son principe est tout aussi logique. Les filières estampillées Commerce équitable sont plus courtes, comportant moins d'intermédiaires entre le producteur et le consommateur. Le second ne paie pas moins cher (mais pas plus) et le premier reçoit une plus forte rémunération. Les producteurs adhérents se regroupent en associations et s'engagent au respect de certaines pratiques, notamment en matièrematière de développement durabledéveloppement durable.

    Le commerce équitable est non seulement plus éthique mais, en général, plus respectueux de l'environnement. C'est d'ailleurs le thème de cette Quinzaine 2009 du commerce équitable, choisi par le PFCE (Plate-Forme pour le Commerce Equitable).

    De nombreux événements auront lieu un peu partout en France pour sensibiliser le public. Selon le PFCE, la notoriété de cette filière atteint aujourd'hui 82% en France, contre 9% en 2000. Pourtant, selon la Fair Trade Foundation, le commerce équitable ne représente qu'environ un millième des échanges entre l'Europe et le Tiers Monde.