Réunis à Bruxelles, les dirigeant de l'Union européenne ont eu beaucoup de mal à s'entendre sur les mesures à prendre en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Un bloc s'est formé à l'est de l'Europe pour réduire l'aide à apporter aux pays en développement.

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    La déforestation (ici en Amazonie) est responsable de plus d'un quart des émissions de gaz carbonique. Mais elle sert aussi l'économie locale (ici, une plantation de soja). L'éviter impose souvent que des aides publiques soient mises en œuvre. © Leoffreitas / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

    La déforestation (ici en Amazonie) est responsable de plus d'un quart des émissions de gaz carbonique. Mais elle sert aussi l'économie locale (ici, une plantation de soja). L'éviter impose souvent que des aides publiques soient mises en œuvre. © Leoffreitas / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

    « Les Européens sont déterminés et unis pour aborder la conférence de Copenhague. Nous voulons un accord à Copenhague, nous voulons un succès à Copenhague. » Nicolas Sarkozy avait l'airair satisfait du mini sommet européen qui vient de se dérouler à Bruxelles, entre jeudi et vendredi matin (29 et 30 octobre).

    Pourtant, l'accord obtenu est un compromis a minima. Il est très vague sur un point, en forme de pierre d'achoppement, celui de l'aide à apporter aux pays en voie de développement pour mettre en place des mesures contre l'émissionémission de gaz à effet de serre. Au début des négociations, la mise en jeu était à 100 milliards d'euros par an. C'est la valeur estimée, pour l'horizon 2020, du chèque à envoyer aux pays pauvres, mais à l'échelle mondiale (et pas seulement par les pays européens, donc). Avant cette échéance, le chiffre serait compris entre 22 et 50 milliards d'euros annuels et de 5 à 7 milliards pour les années 2010-2012.

    Neuf pays de l'ancien bloc communiste avaient prévenu qu'il n'en était pas question et il a fallu la nuit de jeudi à vendredi pour parvenir à un accord... qui ne fixe aucun chiffre. La contribution européenne sera définie au moment du sommet de Copenhague.