Le service de messagerie instantanée WhatsApp durcit sa lutte contre la propagation de fausses informations en réduisant à cinq le nombre de transfert d'un message.
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L'applicationapplication de messagerie instantanée WhatsApp, filiale de FacebookFacebook, a annoncé lundi sa décision de limiter le partage de messages dans le cadre de la lutte contre les infox (fake news, en anglais). En juillet, le service avait mis en place des garde-fousgarde-fous en Inde, en limitant à 20 le nombre d'utilisateurs auxquels un message peut être transmis. La décision avait été prise à la suite de sévères critiques du gouvernement indien intervenues après que des foules en colère eurent tué au moins 25 personnes en un an, à cause de rumeurs circulant sur WhatsAppWhatsApp, dans un pays qui compte 200 millions d'utilisateurs actifs mensuels.
WhatsApp compte 1,5 milliard d’utilisateurs
WhatsApp a indiqué avoir décidé d'élargir cette mesure à l'ensemble de ses utilisateurs après un essai pilote de six mois. Désormais, la limite est fixée à cinq partages avec un destinataire individuel ou à un groupe WhatsApp, sachant qu'il peut réunir jusqu'à 256 personnes, soit 1.280 individus. « Nous allons continuer à écouter l'opinion des utilisateurs et avec le temps, nous allons chercher de nouvelles méthodes pour répondre aux contenus viraux », explique WhatsApp dans son communiqué.
La détection des infox sur cette plateforme est particulièrement ardue. Les conversations, personnelles ou en groupe, y sont cryptées et privées : elles mettent parfois beaucoup de temps à parvenir aux autorités. Fondé en 2009 et acquis par Facebook en 2014, WhatsApp indiquait début 2018 avoir plus de 1,5 milliard d'utilisateurs qui échangeaient 65 milliards de messages par jour.