Mars est vraisemblablement, après la Lune, l’astre le plus facile à atteindre avec les technologies de propulsion actuelles. Néanmoins, il semblerait que les agences spatiales repoussent constamment son exploration. Futura-Sciences a interviewé Charles Frankel, planétologue, afin de savoir quels seraient les enjeux techniques d’un tel voyage.

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    Il existe un point majeur pouvant poser problème au voyage vers Mars : la masse des véhicules. On sait actuellement se poser sur la Planète rouge avec des petites masses, comme des atterrisseurs ou des sondes de moins d'une tonne environ, mais, dans le cas d'un véhicule habité, le module pourrait être beaucoup plus imposant, de l'ordre de 10 à 30 tonnes.

    Pour une telle masse, de simples parachutesparachutes ne pourraient pas freiner efficacement le module lors de l'atterrissage. Il faudrait donc utiliser d'imposantes rétrofusées mais cela augmenterait la taille du vaisseau par la même occasion. Une masse qu'il faudrait mouvoir avec des moteurs plus conséquents, augmentant encore le poids du système, et ainsi de suite...

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