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Chimiste, biologiste moléculaire et cristallographe, Rosalind Franklin est célèbre pour ses travaux sur le charbon et les virus. Ses photographies de l’ADN par cristallographie aux rayons X ne sont pas moins célèbres et ont largement contribué à la découverte de la structure à double hélice de la molécule. Son rôle, cependant, n’a pas été récompensé par un prix Nobel.
Rosalind Elsie Franklin naît le 25 juillet 1920 à Notting Hill, à Londres, dans une riche famille juive, Élève brillante, Rosalind Franklin réalise un parcours exemplaire tout au long de sa scolarité. Elle a la chance d’intégrer à 11 ans le St Paul’s Girls’ School, un des seuls établissements de Londres où la physique et la chimique sont enseignées aux jeunes filles. Là, elle montre ses talents pour ces matières, ainsi que pour le latin et le français, qu’elle apprendra à parler couramment. En 1938, elle passe avec brio son examen de fin de scolarité et obtient une bourse universitaire.
Rosalind Franklin est née en 1920 dans une famille influente. Son père était banquier d'affaires et professeur au Working Men’s College, un des premiers établissements de formation continue du Royaume-Uni et d’Europe, dont il deviendra ensuite le vice-principal. © A Other, Flickr
En cette première moitié du XXe siècle marquée par la montée du nazisme et la guerre, la vie de Rosalind Franklin est influencée par ces évènements. Sa famille accueille des jeunes réfugiés juifs fuyant l’Allemagne et l’Europe de l’est grâce au programme de secours Kindertransport (transport d’enfants, en allemand). Son père lui intime de céder sa bourse universitaire à un réfugié, ce qui n’empêchera pas Rosalind Franklin d’intégrer le Newham College, à l’université de Cambridge, afin d’y étudier la chimie.
Elle obtient son PhD en 1945 pour ses travaux sur la porosité du charbon, qui contribueront à la classification des charbons et permettront de déterminer leur intérêt industriel en ce contexte de guerre, notamment dans la production de carburants et de masques à gaz.
Les photographies historiques de l’ADN aux rayons X
Après la guerre, Rosalind Franklin se rend en France grâce à une réfugiée nommée Adrienne Weill, ancienne étudiante de l’université Pierre et Marie Curie, qu’elle avait rencontrée à Cambridge. En 1947, elle a l’opportunité d’entrer au Laboratoire central des services chimiques, à Paris, où elle se forme à la cristallographie aux rayons X, aussi appelé diffractométrie aux rayons X, aux côtés de Jacques Mering, spécialiste du domaine. Elle se sert de ces nouvelles connaissances pour poursuivre ses recherches sur le charbon, notamment sur le passage du charbon au graphite. 
De retour à Londres, Rosalind Franklin intègre le King’s College en 1951. Affectée au département de biophysique, elle met à profit son expertise en cristallographie aux rayons X pour étudier l’ADN. Elle vient alors prêter main forte à Maurice Wilkins et Raymond Gosling, un doctorant, qui avaient déjà effectué des travaux de diffraction sur cette molécule, en améliorant considérablement la technique utilisée. Mais des tensions s’installent entre Franklin et Wilkins…
Dans ce contexte, Rosalind Franklin et Raymond Gosling découvrent les deux conformations de la molécule d’ADN, qu’elle nommera A et B. Les deux chercheurs réalisent également de superbes clichés de l’ADN par diffractométrie aux rayons X, qui permettront d’identifier la structure à double hélice. Ainsi, en 1953, Rosalind Franklin arrive à la conclusion que les deux conformations de l’ADN présentent une telle structure et commence à les décrire dans des articles scientifiques.
Les clichés de l’ADN obtenus par cristallographie aux rayons X ont contribué à révéler la structure à double hélice de la molécule. © I. C. Baianu et al., 1994, Wikimedia Commons
Les travaux de Rosalind Franklin ont été écartés
Au King’s College, Maurice Wilkins poursuit ses recherches sur l’ADN B en parallèle des travaux de Rosalind Franklin, de même que James Watson et Francis Crick à l’université de Cambridge. Ces derniers s’appuient largement sur les découvertes effectuées par Rosalind Franklin et Maurice Wilkins pour construire un modèle moléculaire de l’ADN.
En mars 1953, Rosalind Franklin quitte le King’s College pour le Birckbeck College. Ses travaux sur l’ADN sont alors aboutis, mais ils doivent rester au King’s College, sur ordre du directeur. De leur côté, James Watson et Francis Crick publient leur modèle dans Nature en avril 1953. Les travaux antérieurs de Rosalind Franklin et Maurice Wilkins ne seront publiés que plus tard, comme en soutien au modèle de Crick et Watson.
Par un concours de circonstances, Rosalind Franklin sera ainsi écartée de la découverte de la structure à double hélice de l’ADN. Les tensions avec les autres chercheurs, d’une part, et sa position sceptique et prudente envers le modèle proposé par Crick et Watson, sont un début d’explication. Maurice Wilkins, James Watson et Francis Crick ont quant à eux accepté de collaborer. Il apparaît aussi que les travaux de Rosalind Franklin ont été utilisés à son insu après son départ du King’s College.
Rosalind Franklin a étudié les virus de la mosaïque du tabac, infectant les plants de tabac, par diffractométrie aux rayons X. On les voit ici, ces virus, teintés aux métaux lourds pour être rendus visibles au microscope électronique à transmission. Grossissement 160.000. © Wikimedia Commons
Disparue avant un possible Nobel
Au Birckbeck College, Rosalind Franklin entame des recherches sur l’ARN et sur les virus. Elle étudie notamment le virus de la mosaïque du tabac, toujours par diffractométrie aux rayons X. Elle découvre notamment que tous les virus de ce type ont la même longueur et qu’ils possèdent un unique brin. Par la suite, elle travaille également sur le virus de la mosaïque du concombre, le virus de la mosaïque jaune du navet, puis s’intéresse aux virus affectant les animaux et commence à étudier la structure des poliovirus (voir ses publications).
Dès 1956, la santé de Rosalind Franklin se dégrade en raison d’un cancer de l’ovaire. Après plusieurs traitements, elle décède finalement le 16 avril 1958 à Chelsea, à Londres, à seulement 38 ans.
En 1962, ses collègues James Watson, Francis Crick et Maurice Wilkins obtiennent le prix Nobel pour la découverte de la structure à double hélice de l’ADN. Rosalind Franklin, malgré son rôle primordial, ne sera malheureusement pas récompensée. Au-delà des tensions existant entre les chercheurs du vivant de Rosalind Franklin, cet « oubli » vient aussi du fait que le prix Nobel ne peut être attribué à titre posthume.

Santé

Génétique

Rosalind Elsie Franklin

personnalité

• 08/03/2018

J’ai commencé ma carrière par un doctorat en phylogénomique soutenu en 2003. J’étudiais alors les relations de parenté et l’ordre d’apparition des lignées eucaryotes, c’est-à-dire des organismes pourvus d’un noyau, dont nous faisons partie avec les plantes, les champignons et de nombreux unicellulaires, comme les amibes. Durant ce doctorat, j’ai contribué à reconstruire l’arbre généalogique (ou la phylogénie) de ces lignées, à dater leur apparition et à analyser certaines des caractéristiques de leurs ancêtres, comme le pore nucléaire. 

Mais, j’ai rapidement étendu le spectre de mes études d’évolution parce que de nombreux résultats démontraient un découplage significatif entre les arbres évolutifs des gènes et celui des espèces, ce qui posait de sérieux problèmes au regard du cadre analytique habituel de la phylogénétique, qui fait l’hypothèse que l’arbre des espèces peut se déduire des arbres de gènes. Durant mon postdoctorat, à Halifax, au Canada, dans le laboratoire de Ford Doolittle, je me suis plongé dans l’analyse des limites scientifiques et philosophiques de la phylogénétique traditionnelle, en analysant le détail de l’évolution moléculaire chez les archées et les bactéries, des organismes unicellulaires qualifiés de procaryotes car ils sont dépourvus de noyaux. Ces organismes qui constituent la majorité du vivant sont affectés par un processus évolutif majeur : le transfert latéral (ou horizontal) de gènes. Le transfert latéral de gènes pose à la fois des problèmes conceptuels et pratiques lors des études évolutives, que j’ai essayé de résoudre. Mon travail de post-doctorat a ainsi permis de mieux comprendre l’importance du transfert latéral chez les procaryotes grâce au développement de méthodes de détection et de représentation originales de ces phénomènes.

En parallèle, j’ai soutenu un second doctorat, en philosophie de la biologie, sous la direction de Jean Gayon, qui visait à élaborer des concepts pour penser l’évolution de façon innovante, même lorsque la phylogénétique rencontre des limites, typiquement lorsque l’évolution ne se déroule pas de façon strictement arborescente. Ces travaux d’épistémologie m’ont conduit à proposer que la diversité des processus évolutifs (hérédité verticale et transferts latéraux) se traduisait par une diversité de patrons évolutionnaires (des arbres de gènes, des forêts d’arbres, des réseaux) et par l’évolution d’une diversité d’unités évolutives (des gènes, des groupes de gènes, des génomes composites, des consortia), et par conséquent d’encourager une approche pluraliste de l’évolution moléculaire.

Plus tard, en 2007, lorsque j’ai eu la chance de devenir chercheur au CNRS, affecté dans le laboratoire dirigé par Hervé Le Guyader, j’ai continué à développer des méthodes et des concepts alternatifs pour étudier les processus d’évolution des gènes et des génomes composites (constitués de parties ayant de multiples origines plutôt qu’une origine unique) afin de contribuer à déchiffrer les règles des partenariats génétiques. Mon soucis principal a été d’inclure dans les analyses d’évolution les éléments génétiques mobiles, qui contribuent massivement à l’évolution de la vie sur terre, mais ne sont pas représentés dans les arbres généalogiques du vivant, puisque ces éléments ne sont pas des parents attendus des cellules. De la même façon, j’ai veillé à prendre en compte les données environnementales, puisque la majorité des organismes et des éléments génétiques mobiles sont incultivables en laboratoire, et que par conséquent nos connaissances au sujet de l’évolution méritent d’être étendues au-delà des frontières des fameuses boites de Pétri. 
Ces recherches m’ont poussé à explorer des nouvelles approches pour représenter, structurer et analyser l’évolution de la diversité génétique. Tous ces travaux n’ont été possibles que grâce à un réseau de collaborateurs exceptionnels, théoriciens des graphes, informaticiens, microbiologistes, philosophes des sciences, et de brillants et sympathiques étudiants.
Tous ces sujets sont complexes, et tous les chercheurs en évolution ne partagent évidemment pas mes options pluralistes. Néanmoins, mes contributions sont reconnues internationalement, avec près de 3000 citations. En 2009, j’ai eu le grand plaisir de recevoir le prix Paoletti du CNRS, récompensant les travaux des jeunes chercheurs. Aujourd'hui, on peut trouver une soixantaine de mes publications sur les thèmes évoqués plus haut dans des revues scientifiques, et dans un livre de vulgarisation : « Les gènes voyageurs » paru chez Belin.

Santé

Génétique

Eric Bapteste

personnalité

• 07/02/2014

Albert Jacquard est né le 23 décembre 1925 à Lyon, dans une famille catholique et bourgeoise. Son enfance est marquée par un événement tragique : la mort de son petit frère de cinq ans dans un accident de voiture, alors que lui-même n’avait que neuf ans, dont il garde les stigmates toute sa vie.
Élève brillant, il passe en 1943 deux baccalauréats : en mathématiques et en philosophie. Les deux années suivantes, il rentre en classe préparatoire dans le but d’intégrer une grande école. Une réussite, puisqu’en 1945 il entre dans la prestigieuse École polytechnique, de laquelle il ressort ingénieur, spécialisé dans les manufactures de l’État. Il enchaîne alors avec un cursus à l’Institut de statistiques, duquel il décroche un second titre d’ingénieur, dans l’organisation et la méthode.
Il fait ses armes avec le monde professionnel dans la Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes, entre 1951 et 1961. Par la suite, il intègre le ministère de la Santé durant deux ans, et se retrouve directeur adjoint au service de l’équipement. Puis en 1965, il devient chargé de recherche auprès de l’Institut national de la démographie (Ined) jusqu’en 1966.
Albert Jacquard, un généticien engagé
C’est à ce moment qu’il part mener des études de génétique à l’université Stanford, en Californie. À son retour en France, il retrouve de plus hautes fonctions à l’Ined mais réalise en parallèle deux doctorats. D’abord, il termine sa formation en génétique, puis, deux ans plus tard, se spécialise en biologie humaine. Son bagage scientifique lui permet de devenir expert en génétique auprès de l’OMS entre 1972 et 1985.
Dans les années 1970, il se lance dans la recherche universitaire, s’affiliant consécutivement à l’université de Genève (Suisse), Paris VI ou encore Louvain (Belgique). Sa carrière scientifique prend fin en 1991, après avoir terminé conseiller scientifique auprès de l’Ined. Elle est notamment ponctuée, entre 1983 et 1988, par une nomination en tant que membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé, après avoir reçu le statut d’officier de la Légion d’honneur et celui de commandeur de l’Ordre national du mérite en 1980.
Un humaniste convaincu
Attiré par la philosophie, Albert Jacquard combine son savoir en génétique avec les sciences humaines en rédigeant en 1978 Éloge de la différence : la génétique et les hommes. Dans cet ouvrage, il développe des principes et des valeurs qui l’accompagneront toute sa vie, et pour lesquelles il va se battre sur le terrain. Il y défend notamment la notion d’égalité entre les individus, et défend l’idée que la diversité de notre espèce en fait une de nos richesses.
Par la suite, il publie d’autres livres de vulgarisation scientifique, souvent teintés de réflexions plus philosophiques. Certains de ses textes auront même une portée beaucoup plus politique. D’ailleurs, il s’y engage, en figurant sur les listes électorales lors d’élections législatives en 1986 et pour les européennes en 1999.
Il s’engage sur le terrain, en collaborant avec des associations dans la défense des plus démunis, pour l’égalité de tous, pour le droit au logement (il a d'ailleurs été nommé président d'honneur de l'association Droit au logement) ou les sans-papiers par exemple. Il défend aussi l’espéranto, car il veut une langue universelle pour tous. On le voit ainsi aux côtés de personnalités engagées telles que l’Abbé Pierre.
Il s’éteint le 11 septembre 2013, à l’âge de 87 ans, des suites d’une leucémie.

Santé

Biologie

Albert Jacquard

personnalité

• 13/09/2013

Né à Moutier en 1946, Walter Wahli a fait des étude de biologie à l'Université de Berne et y a obtenu un doctorat (Dr. Phil Nat ; PhD) en 1977. Il a poursuivi ses recherches au Department of Embryology, Carnegie Institution of Washington à Baltimore en qualité de postdoctorant, puis comme "Visiting associate" aux National Institutes of Health, Cancer Institute, Department of Biochemistry, à Bethesda. Il a été nommé Professeur ordinaire et directeur de l'Institut de Biologie Animale de l'Université de Lausanne en 1980. Il a été Vice-recteur de l'Université de Lausanne (Recherche et Formation postgraduée) de 1999 à 2003. Il est entré au Conseil de la Recherche du Fonds National en 1997 et y préside la Division "Biologie et Médecine" depuis 2004.Spécialiste en endocrinologie moléculaire, Walter Wahli étudie le mode d'action des récepteurs nucléaires, en particulier celui du récepteur des oestrogènes et, plus récemment, ceux des récepteurs des acides gras. Ces derniers contrôlent la plupart des voies du métabolisme énergétique. Une perturbation de ces voies engendre les maladies métaboliques, comme le diabète, l'obésité, et les maladies cardiovasculaires.Walter Wahli est membre élu de l' "European Molecular Biology Organization" et de l'Institut Jurassien des Sciences, des Lettres et des Arts. Il est lauréat du Prix Otto-Naegeli 2002 et de l' "European Federation of Lipid Research Award 2002" pour sa contribution à la recherche biomédicale, particulièrement dans la connaissance des mécanismes de régulation du métabolisme des graisses, de l'inflammation et de la cicatrisation.

Santé

Génétique

Walter Wahli

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• 14/02/2013

Barbara McClintock (1902-1992), Américaine, est l’une des pionnières de la « cytogénétique » (étude de la génétique au sein même de la cellule). Elle consacra sa carrière à l’étude des chromosomes de maïs, ce qui lui permit de découvrir les phénomènes de recombinaison au cours de la méiose, le lien entre les régions chromosomiques et les traits phénotypiques. La découverte de l’existence des transposons lui valut le prix Nobel de médecine en 1983.

Santé

Médecine

Barbara McClintock

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• 10/03/2011

James Dewey Watson

Santé

Génétique

James Dewey Watson

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• 16/05/2008

Biophysicien britannique né à Northampton en Angleterre, Francis Crick est l’un des créateurs de la configuration en longue hélice de la structure de l’ADN, l’acide désoxyribonucléique. Grâce à cette idée, il a obtenu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1962, avec le Britannique Maurice Hugh Frederick Wilkins, de l’université de Londres. Il a étudié à Londres et à Cambridge et a commencé ses recherches en biologie moléculaire en 1949 au Cavendish Laboratory.Études de Francis CrickIl entreprend des études conjointes avec James Dewey Watson en 1953 et propose un modèle en spirale à double hélice pour la structure moléculaire de l’ADN, le matériel génétique de la plupart des êtres vivants. Cela représente une percée spectaculaire dans l’étude de la génétique. Le scientifique faisait alors partie de l’équipe de l’Institut Salk, en Californie, mais il est devenu célèbre lorsqu’il travaillait au Laboratoire Cavendish à Cambridge, en Angleterre.En collaboration avec Watson, il publie un article dans lequel la structure et la duplication hélicoïdale de l’ADN apparaissent pour la première fois. Ces dernières années, il s’était consacré à la recherche sur les bases neurologiques de la conscience, une énigme dont la solution s’est avérée beaucoup plus difficile à trouver que la structure de l’ADN. À 88 ans, victime d’un cancer du côlon, il est décédé le 19 juillet 2004 dans un hôpital de San Diego.FamilleFrancis Crick était l’aîné de deux garçons, né et élevé dans un petit village près de Northampton, où son père et son oncle dirigeaient une usine familiale de bottes et de chaussures. Crick a développé très tôt une fascination pour la science et la façon dont la vie commence. Cette fascination lui a été inspirée en partie par son grand-père, un naturaliste amateur qui correspondait avec Charles Darwin et qui a donné son nom à deux gastéropodes (sortes d’escargots/limaces). Crick s’est marié deux fois, d’abord avec Ruth Dodd en 1940, avec qui il a eu un fils, puis avec Odile Speed, avec qui il a eu deux filles.ÉducationFrancis Crick a d’abord fréquenté la Northampton Grammar School, puis a obtenu une bourse d’études pour la Mill Hill School de Londres. En 1937, il entre à l’University College de Londres, où il obtient un diplôme de physique et commence un doctorat, mais celui-ci est interrompu par la Seconde Guerre mondiale. En 1947, il obtient une bourse du Medical Research Council pour poursuivre un doctorat en biophysique à Cambridge. Cela lui permet de rejoindre des équipes de recherche, d’abord aux Strangeways Research Laboratories, puis à la Medical Research Unit du Cavendish Research Unit. Il passe son doctorat en 1954 sur l’utilisation de la cristallographie aux rayons X pour étudier la structure des protéines.CarrièreDu début de la Seconde Guerre mondiale à 1947, Crick fait partie du laboratoire de recherche de l’Amirauté britannique, où il participe à la mise au point de radars et de mines magnétiques, puis au renseignement scientifique.De 1949 à 1976, il est rattaché à l’unité de recherche Cavendish, où il s’attache à élucider la structure de l’ADN. En 1976, Crick s’installe au Salk Institute de San Diego où il se consacre à l’étude du cerveau et de la conscience, en se concentrant sur l’interaction entre les neurones et divers processus chimiques dans le corps.Réalisations de Francis CrickCrick est surtout connu pour sa collaboration avec Jim Watson, également basé à la Cavendish, qui a déterminé que la structure tridimensionnelle de l’ADN était une double hélice. Publiés en 1953, ces travaux ont ouvert la voie à une nouvelle compréhension de la manière dont le matériel génétique est stocké et copié, permettant ainsi de nouvelles façons d’observer et de manipuler les processus biologiques. Récompensé par le prix Nobel pour ces travaux en 1962, avec Watson et Maurice Wilkins, Crick a également apporté des contributions fondamentales à la découverte du code génétique de l’ADN et a fourni un cadre permettant de comprendre comment l’information génétique circule dans les cellules.

Santé

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Francis Crick

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• 16/04/2008

Pierre-Henri Gouyon est né le 25 décembre 1953. 
Admis à l'Agro (Institut National Agronomique Paris-Grignon) en 1972 Il devient ingénieur agronome en 1974 Obtient un doctorat de troisième cycle en écologie à l'Université de Montpellier en 1976 Puis passe une thèse de Docteur Ingénieur en génétique à l'Agro en 1978 Une thèse de Doctorat d'état ès Sciences à l'Université de Montpellier en 1982 et un DEA en Philosophie à l'Université des Lettres de Montpellier en 1984. Recruté comme enseignant à l'Agro en 1976, il est nommé professeur à l'Université de Paris-Sud en 1988. Museum National d'Histoire Naturelle à Paris depuis 2005.<//font><//li><//li><//li><//li><//li><//li>

Santé

Génétique

Pierre Henri Gouyon

personnalité

• 24/05/2003

Paul MAZLIAK est né le 4 mars 1936 à Paris 
Assistant, Maître-Assistant de physiologie végétale, à la faculté des sciences de Paris 
Docteur-ès-sciences de l'université de Paris en 1963 
Professeur de physiologie végétale à l'université de Reims (1965-1967) 
Professeur de biologie cellulaire à l'université P. et M. Curie (Paris VI) - (1967-1997) 
Directeur du laboratoire de physiologie cellulaire et moléculaire de l'université Paris VI (associé au CNRS) - (1967-1995)

Santé

Génétique

Paul Mazliak

personnalité

• 02/03/2003

Né le 5 septembre 1944 à Le Petit-Pressigny, Indre et Loire, et décédé le 6 juillet 2021 à Paris - Quatre enfants1 - Études et diplômes1961 Baccalauréat, mention bien1970-1972 Maîtrise ès Sciences1974 Doctorat en Médecine1976 Doctorat ès Sciences1964 Externe des Hôpitaux de Paris1967 Interne des Hôpitaux de Paris, 1er concours2 - Expérience professionnelle1972-1974 - Assistant des Hôpitaux1974-1978 - Chargé de Recherches à l'Institut national de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm)1978-1988 -Directeur de Recherches de Seconde Classe à l'Inserm1988-1993 -Directeur de Recherches de Première Classe à l'Inserm1993 - Directeur de Recherches de Classe Exceptionnelle à l'Inserm1984-1997 - Directeur du Laboratoire de Recherches en Génétique et Pathologie Moléculaires - Unité 129 de l'InsermDepuis 1997 - Directeur du Laboratoire de Recherches en Physiologie et Pathologie Génétiques et Moléculaires - Unité 129 de l'InsermInstitut Cochin de Génétique Moléculaire (ICGM), Faculté de Médecine Cochin1997-1999 - Directeur Scientifique adjoint pour les Sciences de la Vie de la Société Rhône PoulencSeptembre 2001 - Directeur de l'Institut Cochin de Génétique MoléculaireDe 2000 à 2002, il a présidé, à Bruxelles, le Groupe des Experts de Haut Niveau en Sciences de la Vie auprès du Commissaire de la Recherche de la Commission Européenne2001-2007 - Directeur de l’Institut Cochin et de l’IFR Alfred JostDepuis 2007-2008, il est Président de la Fondation internationale du Handicap, Président du Comité d’Éthique de la Ligue du Cancer et Président de Paris Biotech Santé2008-2011 - Président de l’Université Paris-Descartes et Président de la Commission de Recherche de la Conférence des Présidents d’Universités 3 - Participation à des comités d'expertise et de gestion de la recherche1977-1981- Président du comité ad hoc gérant l'Action Thématique Programmée (ATP) 77-83 de l'Inserm1980-1983 -Vice-président du Conseil scientifique de l'Unité d'Enseignement et de Recherche (UER) Cochin Port-Royal1979-1981 - Expert-Délégué de la France à l'action concertée européenne « Bases Moléculaires du vieillissement »1983-1987 -Président de la Commission scientifique spécialisée n°1 de l'Inserm1988-1996 - Membre du Conseil scientifique de l'Institut Curie, Paris1988-1997 - Président de la Commission du Génie Biomoléculaire (CGB) auprès du ministère de l'Agriculture et de la Pêche1989-1991 - Membre du jury d'admission des concours Chercheurs de l'Inserm1989-1992 - Membre du Conseil scientifique de l'Université Paris V René Descartes1990-1994 - Président du Comité directeur de l'Institut Jacques Monod1990-1996 - Membre de la Commission du Génie génétique auprès du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.1990-1997 - Membre du Comité Scientifique du Fonds National de la Recherche Scientifique de Belgique.1991-1994 - Vice-Président du Conseil scientifique de La Ligue Nationale Française contre le Cancer1992-1997 - Vice-Président du Comité de Pilotage scientifique et technique du Programme Bioavenir1992-1994 - Président de la Section technique du Comité consultatif national d'Éthique (CCNE)1993-1995 - Membre du Collège de Direction scientifique de l'Inserm (Codis)1994-1997 - Membre du Comité d'Orientation stratégique de la Recherche auprès du gouvernement1997-1998 - Membre de la Commission Attali sur la Réforme des Grandes Écoles et de l'UniversitéDepuis 1992 - Membre du Comité Consultatif National d'Éthique (CCNE)Depuis octobre 1997 - Membre du Conseil de Recherche de l'École polytechniqueDepuis janvier 1998 - Membre du Conseil scientifique de l'Office parlementaire d'Évaluation des Choix scientifiques et technologiques (Opecst)Depuis 2000 - Président du Groupe des Experts de Haut niveau sur les Sciences de la Vie auprès de la Commission européenne4 - Membre des Comités directeurs ou des Conseils scientifiques des laboratoires suivants :1984-1986 . Laboratoire de Génétique Moléculaire des Eucaryotes (LGME) de Strasbourg (Pr. Chambon)1988-1991 . Centre de Biochimie de Nice (Pr. Ladzunski)1988-1991 . Centre d'Études nucléaires de Grenoble (Dpt Biologie)1989-1990 . Institut d'Hématologie, Hôpital Saint-Louis, Paris1989-1990 . UER de Biochimie, Paris VI5 - Charges d'enseignement1987-1993 - Troisième cycle - Organisateur du module « Génétique et Pathologie moléculaires », DEA de Physiologie du Développement, Paris V et Paris VII1988-1993 - Deuxième cycle - Maîtrise de Biochimie et de Biologie Moléculaire1992-1994 - Président de l'École doctorale : « Génétique, Développement et Immunologie » de l'Université René Descartes-Paris V6 - Autres activités1986-1998 - Membre fondateur et Rédacteur en chef de la revue Médecine-sciencesDepuis 1990 - Membre du Conseil d'Administration du Mouvement universel de la Responsabilité scientifique (Murs)7 - Distinctions et récompenses1961 - Lauréat du Concours Général1964 - Lauréat de l'Académie nationale de Médecine1974 - Lauréat de la Faculté de Médecine - Médaille d'argent1989 - Récipiendaire du prix « Docteur et Madame Henri LABBE » de l'Académie des Sciences1990 - Récipiendaire du prix du Rayonnement FrançaisMédaille d'Argent du Centre national de la Recherche Scientifique (CNRS)Chevalier de l'Ordre national du MériteGrande Médaille de la Francophonie de l'Académie française1994 - Docteur honoris causa de l'Université catholique de Louvain1995 - Chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur1995 - Chevalier des Arts et Lettres1996 - Récipiendaire du Grand prix Jean Bernard de la Communication de la Fondation pour la Recherche Médicale1997 - Récipiendaire du prix « Médecin de la Cité » de l'Association El Rofe à Paris.1998 - Officier de l'Ordre du Mérite agricole1998 - Docteur honoris causa de l'Université de Montréal1999 - Récipiendaire du prix Benjamin Delessert1999 - Récipiendaire du prix 1998 de l'Association française pour la Recherche thérapeutique (A.F.R.T)2001 - Officier de l'Ordre national du Mérite8 - Académies, sociétés scientifiques1990 - Membre correspondant de l'Académie des Sciences1997 - Membre de l'European Molecular Biology Organization (Embo)Membre de la Société française de Génétique— de la Société de Génétique Humaine— de la Société de Biologie Moléculaire et Cellulaire— de la Société Française de Biologie— de la Royal Society of Biochemistry - UK— de l'American Society for Biochemistry and Molecular Biology (ASBMB) - USA2000 - Membre de l'American Society for Gene Therapy2000 - Membre de l'American Diabetes Association2001 - Membre titulaire de l'Académie Européenne des Sciences, des Arts et des Lettres9 - Fin de vieOn diagnostique un premier cancer à Axel Kahn avec, déjà des atteintes aux os, en avril 2020. En 2021, sa maladie s'aggrave et se généralise. Se sachant en fin de vie, il partage ses pensées sur la mort, la maladie ou encore la douleur dans des articles publiées sur son blog Alex Kahn. Suivez l'itinéraire d'un chercheur. Il publie tout de même un dernier ouvrage en mars 2021 intitulé Et le bien dans tout ça ?, aux éditions Stock et reste président de la Ligue contre le cancer jusqu'en juin 2021. Il décède le 6 juillet 2021 dans le 15e arrondissement de Paris des suites de son cancer généralisé, il avait 76 ans. Il est enterré dans un petit village dans l'Aube.

Santé

Génétique

Axel Kahn

personnalité

Normalien, docteur en médecine et en biologie, Directeur de recherches à l'INSERM, A travaillé à l'Institut Pasteur de 1981 à 1990. Depuis 1990, il dirige le laboratoire "Génétique des virus" à l'Institut Cochin (INSERM et CNRS, Paris).
Spécialiste de biologie moléculaire et de virologie, il travaille depuis 1983 sur le sida. En 1985, il participe au déchiffrage de la séquence complète du virus du sida (VIH). Il a séquencé depuis une dizaine de génomes de virus pathogènes pour les humains ou les animaux.
Il étudie actuellement les mécanismes de multiplication du VIH et la vaccination contre le sida. 
A côté de ses articles spécialisés, il publie régulièrement dans * Actualités-Innovation-Médecine* La Recherche * Science et Vie Hors Série.
 Il est coauteur de : * Ni Dieu ni gène (Seuil 2000, avec JJ Kupiec)
* Faut-il avoir peur des virus? (Platypus press 2001, avec Marie Odile Monchicourt)
* Sur les traces du Vivant (Le Pommier 2002, ouvrage collectif)

Santé

Génétique

Pierre Sonigo

personnalité

CARRIERE SCIENTIFIQUE
1946-1948: Institut de Biochimie, Faculté de Médecine, Budapest, Profs R.B.STRAUB et I. BACH.
1949-1954: Laboratoire de Chimie Biologique, Faculté de Médecine, Paris, Prof. M. POLONOVSKI.
Entré au CNRS en 1950, de 1974 à 1994 : Directeur de Recherche (DR1).
1955-1959: Laboratoire de Chimie Biologique, Faculté de Médecine, Paris, Prof. M-F. JAYLE.
1959-1960: Department of Biochemistry, Illinois University School of Medicine, Chicago, USA, Prof. R.J. WINZLER.
1960-1961: Department of Biochemistry, College of Physicians and Surgeons, Columbia University, New-York, USA, Prof. Z. DISCHE. (Découverte de l'existence des glycoprotéines de la matrice extracellulaire: les glycoprotéines de structure).
1962-1967: Institut d'Immunologie, Hôpital Broussais, Prof. B.N. HALPERN.
1967: Fondation du Laboratoire de Biochimie du Tissu Conjonctif, grâce à des subventions du National Institute of Health (NIH), USA et de la Délégation Générale à la Recherche Scientifique et Technique (DGRST), France. Ce laboratoire est ensuite devenu Equipe de Recherche au CNRS, puis Groupe de Recherche et Unité de Recherche Associée au CNRS. De 1966 à 1972 il a été localisé au Centre de Biologie Thermo-Climatique à Paris, de 1972 à 1994, à la Faculté de Médecine, Université Paris XII. Depuis le 1er Septembre 1994 jusqu'à fin 1997, l'équipe s'est installée dans le Département de Biologie Cellulaire, à l'Université Paris VII et depuis le 1er Janvier 1998, dans le Laboratoire de Recherche Ophtalmologique, Faculté de Médecine Broussais-Hôtel Dieu, Université Paris 6, 1 place du parvis Notre Dame, 75181 Paris cedex 04..
DISTINCTIONS
1953: Lauréat de la Faculté de Médecine, Paris.
1965: Prix des Journalistes Scientifiques .
1970: Prix Reiss d'Ophtalmologie ( en commun avec le Prof. Y. POULIQUEN).
1991: Docteur Honoris Causa de l'Université Médicale SEMMELWEIS de Budapest.
1994: Médaille Fritz VERZAR pour les recherches gérontologiques, Université de Vienne.
1995: Membre de l'Académie des Sciences de Hongrie.
1996: Membre correspondant de l'Académie des Sciences de la Rhénanie du Nord-Westphalie.
1997: Prix NOVARTIS de la Société Internationale de Gérontologie.
MEMBRE DE SOCIETES SAVANTES
Société de Chimie Biologique, France.
Biochemical Society, Grande Bretagne.
American Chemical Society, USA.
New York Academy of Sciences, USA.
Membre du Conseil Scientifique de l'Institut de Recherches sur l'Artériosclérose, Université de Münster, Allemagne, 1972-1996.
Fondateur, Secrétaire Général, Président et depuis février 1986, Président Honoraire de la Société Française du Tissu Conjonctif..
Président de la Société Française d'Artériosclérose, jusqu'en 1998.
Membre du Conseil de la Société de Biologie.
APPARTENANCE A DES COMITES DE REDACTION ET D'EDITION DE JOURNAUX SCIENTIFIQUES
Comptes rendus de la Société de Biologie
Atherosclerosis
Gerontology
Archives of Gerontology and Geriatrics
Clinical Physiology and Biochemistry
Rheumatology
Pathologie-Biologie
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
Livres:
Mécanismes Cellulaires et Moléculaires du Vieillissement, Masson, Paris, 1983
Les Horloges Biologiques, 1989, Flammarion, Paris,
2ème Èdition, Champs-Flammarion, 1996
Le vieillissement, de l'Homme à la cellule, 1994, Editions CNRS-Belin
Le vieillissement, des faits aux théories, 1995, Flammarion, Dominos
Vieillissement du cerveau et démences, 1998,
Nouvelle Bibliothèque Scientifique, Flammarion
Les Temps de la Vie, 2002, Flammarion 
Editeur d'une série: "Frontiers of Matrix Biology", Karger, B‚le, 11 Volumes parus
Co-Editeur (avec A.M. Robert) du Colloque International n_ 287 du CNRS:"Biochimie Normale et Pathologique du Tissu Conjonctif", 2 volumes, 1980
Co-Editeur (avec F. DELBARRE et H.KAISER) d'un volume "Les maladies du Tissu Conjonctif", 1980 et (avec F. DELBARRE et H. GREILING) d'un volume" Pharmacologie cellulaire et molèculaire des maladies du Tissu Conjonctif", 1981, Colloques Franco-Allemands de Rhumatologie, Boerhinger-Ingelheim, France
Co-Editeur de "Elastin and Elastases", livre à multi-auteurs, 2 volumes, 1989 CRC Press, Boca Raton, Florida
Editeur du Colloque Ciba n_ 192: Molecular Biology and Pathology of Elastic Tissues,1995, Wiley, London
Publications dans des revues à Comité de lecture françaises et Ètrangères
Plus de 900 à ce jour.

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Ladislas Robert

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