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    Originaire d'Europe centrale et occidentale, le cresson de fontaine est aujourd'hui répandu dans le monde entier, il se développe près des ruisseaux et des sources, en plaine comme en montagne.

    Cette plante pérenne à la tige ascendante et anguleuse porteporte des feuilles vertes, alternesalternes. Elle est également pourvue de grappes serrées de fleurs blanches. Ses sommités sont récoltées avant la floraison, puis séchées à l'ombre : elles dégagent alors une odeur forte.

    Le cresson, contre les troubles digestifs

    En phytothérapie, le cresson est essentiellement utilisé pour des infusions : une à deux cuillères à soupe de plante coupée par tasse d'eau, à raison de trois tasses par jour. Elle augmenterait ainsi l'appétence et soulagerait les troubles digestifs et vésiculaires.

    Riches en vitamines (A, C et E), les tiges fraîches du cresson présentent une saveur piquante et relevée. Elles sont appréciées en cuisine pour préparer des accompagnements, ou en salades. Les feuilles permettent également de préparer de délicieux potages, des sauces, ou simplement de décorer certains plats.

    Attention toutefois : qu'il soit frais ou sec, le cresson doit être consommé avec modération. En cas d'excès, il peut en effet s'avérer irritant pour les intestins ou la vessie. Enfin, soyez vigilant sur son origine. Ne consommez pas de cresson sauvage mais uniquement du cresson de culture.

    S'il n'est pas cultivé dans des conditions rigoureuses, le cresson peut être contaminé par le fasciola hepatica, un parasiteparasite hébergé par les ovins et les bovins. Celui-ci est à l'origine de la distomatose hépatique ou douve du foie, une zoonosezoonose qui est considérée comme ré-émergente.

    Source Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.