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Gabriel Barathieu

Gabriel Barathieu

Plongeur recycleur trimix hypoxique

Il y a maintenant 10 ans de cela, j’ai débuté la photo sous-marine principalement pour partager les merveilles que je découvrais sous la surface des océans avec mes proches. Quelques années et quelques milliers de clichés plus tard, c’est toujours ma principale motivation à la différence près que mon public s’est considérablement élargi. Depuis maintenant deux ans, je partage aussi mes clichés avec des scientifiques pluridisciplinaires qui se basent sur mes photos pour acquérir des données et des connaissances et qui aident à la compréhension de certains milieux encore mal connus. Ces valeurs que je partage sont aussi celles de Futura, un média incontournable, qui m’aide à toucher un large public sensible à la nature, la recherche et l’exploration.

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Biographie

Né le 2 juin 1983, Gabriel Barathieu côtoie l'océan Atlantique depuis sa plus tendre enfance dans sa maison familiale des Landes, à deux pas des plages. Pourtant, c'est en 1999 sur l'île de La Réunion qu'il découvre les merveilles du monde marin. Il décidera de s'y installer en 2009, soit 10 ans après.

Dès son retour, Gabriel retrouve les joies de la plongée sous-marine et passe son niveau 1 et 2 dans la foulée. Très vite, il ressent le besoin indescriptible de partager en image ces trésors cachés sous l'eau. Il investit alors dans un matériel de base : un petit compact de chez Canon, ainsi qu'un caisson. Sans pour autant maîtriser la technique photo, il sent rapidement que la photographiephotographie sous-marine devient une seconde passion, parfait prolongement de la découverte des fonds marins.

Quelques centaines de plongées et quelques milliers de photos plus loin, il devient plongeur recycleur certifié et découvre la plongée sans bulle en 2013. Gabriel passe alors sa formation Trimix Normoxique qui lui permet de plonger à 70 m de profondeur. Malheureusement, il abandonne temporairement la plongée profonde en 2015, suite au décès de son ami et instructeur-recycleur dans un accidentaccident.

Dans la foulée de ce drame, Gabriel quitte son travail dans les travaux publics et se consacre à la photographie.

Il participe alors à des concours photos prestigieux et obtient rapidement des photos primées comme par exemple lors :

  • World Ocean Day contest, 2017-2018
  •  Golden Turtle Award, 2017
  •  Natures Best Photography Award, 2017-2018

Il est également publié dans des magazines comme Plongez, Tauchen, EZdive, Practical photography, Science et Vie, GEO ou National Geographic.

Contraint de reprendre son ancien métier 2 ans après, Gabriel décide de partir s'installer sur l'île de Mayotte et son magnifique lagon. Plus que jamais, il poursuit son rêve de vivre de sa passion et reprend la plongée profonde.

Fin 2016, Gabriel a l'immense honneur d'intégrer la Pro Team Subal (fabricant de caisson sous marin haut de gamme). Il se  retrouve donc parmi les meilleurs photographes sous-marinsous-marin au monde, comme Brian Skerry de National Geographic ou Alex Mustard, pour ne citer qu'eux.

En 2017, il remporte le prix du photographe sous-marin de l'année - « Underwater photographer of the year 2017 ». Ce titre tant convoité par tous les photographes sous marins du globe et sa toute récente intégration dans la Team Subal le motive plus que jamais pour vivre et partager sa passion : la photographie sous-marine.

Depuis Juin 2017, Gabriel passe l'essentiel de ses plongées dans la zone crépusculaire plus communément appelé la TWILIGHT ZONE. Il s'agit d'une zone très peu plongée du fait de sa difficulté d'accès. Sans compter l'aspect technique de ces plongées, quelques minutes à 120 mètres de profondeur coûtent plusieurs heures de décompression. Aussi, il travaille conjointement avec plusieurs chercheurs et scientifiques sur l'étude de cette zone profonde qui demeure encore très mal connue à l'heure actuelle.

Voir aussi

A découvrir la boutique de Gabriel Barathieu au profit de l'association « Deep blue exploration »

L'exploration au sens propre du terme est profondément ancré dans la philosophie de « Deep blue exploration ». La zone mésophotique (50m à 150 m de profondeur) de la pente externe des récifs de Mayotte est pratiquement inconnue à ce jour. Sur les 160 kilomètres de barrière récifale qui entourent l'un des plus grands et beau lagon du monde, nous avons pu seulement explorer moins de 1% à ce jour.  Mais nous avons d'ores et déjà pu mettre en lumièrelumière quelques points particuliers qui ont attisé notre curiosité et attiré l'attention des scientifiques. L'un des principaux objectifs de l'association est de répondre à la question : Que se cache-t-il dans les 99% de barrière inexplorée?

Découvrez ses photos aussi inédites que rarissimes dans son album : Plongée profonde : découvrez un autre monde !

Découvrez son

métier

Plongeur recycleur trimix confirmé, Gabriel a un peu délaissé la plongée loisir conventionnelle pour se spécialiser dans la photographie en grande profondeur, là où peu de photographes osent s’aventurer au vu des énormes contraintes que ce type de plongée impose. Le travail de Gabriel consiste à explorer les profondeurs de la pente externe du lagon de Mayotte.

Quotidiennement, c’est entre 70 et 150 mètres de profondeur qu’il évolue pour découvrir et immortaliser l’ensemble des organismes vivants de la zone mésophotique. Chaque immersion est un réel saut dans l’inconnu. On parle ici d’exploration au sens propre du terme. L’objectif principal est de photographier la biodiversité qui est toujours à l’heure actuelle pas ou peu connue à ces profondeurs, et de partager ses découvertes avec un maximum de personnes.

C’est ainsi que depuis maintenant deux ans, Gabriel a pu observer des espèces rares ou inconnues. Il a aussi permis aux scientifiques d’acquérir de nouvelles connaissances sur des sujets qui semblaient bien connus tels que certains poissons photographiés à des profondeurs bien plus importantes que ce que la science présumait.

Gabriel contribue aussi à plusieurs programmes de recherches et notamment celui de Monsieur Pichon qui porte sur les récifs coralliens profonds. À l’heure actuelle où le bouleversement climatique bat son plein, il a été aussi suggéré que ces peuplements coralliens mésophotiques, pourraient servir de « pépinières » (en fournissant des larves) permettant de repeupler ou reconstituer les récifs superficiels dévastés.

Il y a bien sûr de nombreux aspects de la biologie des milieux coralliens mésophotiques à élucider pour évaluer la validité de ces hypothèses, et ce sont les thèmes de recherche que certains scientifiques abordent actuellement. Le fond du problème a été remarquablement exprimé dans la formule, certes, un peu lapidaire, mais ô combien évocatrice « Les Ecosystèmes coralliens mésophotiques : un radeau de sauvetage pour les récifs coralliens ».

On ne peut pas protéger ce que l’on ne connait pas ! La science participative, le fait de contribuer modestement à l’étude, la recherche et la protection de ces biotopes lui tiennent vraiment à cœur, ce sont les raisons pour lesquelles ses photographies sont ensuite partagées au sein d’un groupe de scientifiques avec qui il travaille quotidiennement.