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    Un exemple d'instabilité de Rayleigh–Taylor formant des structures en forme de diapir est montré sur cette photo. L'eau colorée est plus dense et des panaches se forment en plongeant dans les zones moins denses. © James Riordon, AIP

    Un exemple d'instabilité de Rayleigh–Taylor formant des structures en forme de diapir est montré sur cette photo. L'eau colorée est plus dense et des panaches se forment en plongeant dans les zones moins denses. © James Riordon, AIP

    Un diapir (du grec diapeirein, percer au travers) est une structure résultant de la remontée de roches plus légères à travers des roches plus denses. Elle est constituée de roches facilement déformables, telles que le sel, ou encore le gypsegypse, les magmas, les boues, etc. remontant vers la surface sous l'effet de la poussée d'Archimèdepoussée d'Archimède. Se rencontrant en géologie, ce phénomène est en réalité la manifestation d'un mécanisme bien plus général en physiquephysique des fluides connu sous le nom d'instabilité de Rayleigh-Taylor.

    Nommée en hommage aux physiciensphysiciens britanniques Lord Rayleigh et G. I. Taylor, l'instabilité de Rayleigh-Taylor résulte de la poussée du fluide le plus lourd sur le fluide le plus léger à l'interface séparant deux fluides de densités différentes. C'est donc une instabilité gravitaire inhérente à un fluide de faible densité sous un fluide plus lourd.