La consultation médicale à distance vous paraît de la science fiction ? Avec l'aide de webcams (les iSight d'Apple qui permettent des vidéoconférences plein-écran), c'est pourtant ce que propose déjà MyMD, comme le rapporte Wired. Si le service facturé à 4 dollars la minute ne peut supplanter certaines consultations ou les cas d'urgences, il peut s'avérer idéal pour de simples renseignements ou de petits bobos, constate avec confiance son président, Michael Chalkley. Remarquons, souligne encore l'article, que la médecine n'est pas la seule à profiter de la qualité de ces webcams : iSightEd permet à des professeurs et des élèves du monde entier de travailler ensemble sur de nombreux projets.

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    La télémedecine par satellite (crédit : March Networks Corporation)

    La télémedecine par satellite (crédit : March Networks Corporation)

    <br />&copy; Wayne - <a href="//www.futura-sciences.com/clic.php?url=//www.gueules-d-humour.com/new/semaine/index_b18.shtm" target="_blank">Gueules d'Humour</a> pour Futura-Sciences

    © Wayne - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences

    Comment surveiller les patients à distance s'interroge Roland Piquepaille ? Après une hospitalisation, notamment, comment surveiller l'évolution du patient sans être trop intrusif et tout en lui laissant reprendre sa vie normale ? Des chercheurs italiens proposent de construire 3 couches réseaux autour des patients : un réseau de capteurscapteurs corporels (qui mesure leur activité cardiaque ou leur température), un réseau de capteurs domestiques (qui va recevoir cette information et l'expédier), un réseau médical distant qui va la traiter.

    <br />&copy; Fey - <a href="//www.futura-sciences.com/clic.php?url=//www.gueules-d-humour.com/new/semaine/index_b18.shtm" target="_blank">Gueules d'Humour</a> pour Futura-Sciences

    © Fey - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences

    Comment alors envoyer des inputs aux patients, dans le but, par exemple, de leur rappeler de prendre leur médication ? Peut-être avec ce kit développé par IBMIBM et repéré toujours par Roland Piquepaille, qui consiste en un logiciel simple à paramétrer, un bracelet pour mesurer la pressionpression sanguine, une boite à pilule électronique, le tout équipé de modules Bluetooth. Votre téléphone portable peut alors vous alerter quand il est l'heure de prendre votre médicament (l'ouverture et la fermeture de la boîte à pilule valant confirmation).

    Un centre médical new-yorkais a quant à lui testé le port de bracelets RFID par ses patients afin d'éviter les erreurs médicales, en permettant ainsi à tous les médecins de l'établissement d'accéder à son dossier personnel, comme le rapporte CIO magazine. Une idée que poursuit également une équipe de Harvard, qui a implanté un puce RFIDpuce RFID de la taille d'un grain de riz sous la peau de son directeur pour accéder à son dossier médical, selon Forbes.

    Reste encore à traiter le contenu du dossier médical lui-même et son partage sécurisé entre professionnels de santé. A Indianapolis, rapporte CIO Magazine via Roland Piquepaille, médecins et hôpitaux travaillent à créer un réseau régional d'information de santé afin de partager les données médicales des patients, pour sauver des vies (en cas d'urgence, cela permet de communiquer des besoins ou des informations essentielles)... et réaliser des économies. Signalons que le Massachusetts a annoncé le lancement d'un programme aux objectifs similaires (programme eHealth). Des projets qui rappellent celui du « dossier médical partagé » prévu par la récente réforme de l'Assurance maladie. A noter que la Fing lance, avec le Centre de Recherche en Gestion (CRG) de l'Ecole Polytechnique, un projet de réflexion collective sur le « Dossier informatisé du patient ».