Pour la mission spatiale Artemis VII, les Japonais Jaxa et Toyota en partenariat de la Nasa veulent développer un rover s’apparentant à une mini-base mobile. Pressurisé et autonome, l’engin pourrait accueillir deux astronautes qui n’auront pas besoin d’être équipés de combinaison spatiale.


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    La reconquête de la LuneLune prend l'allure d'un salon de l'auto de l'espace. Après la demande par la NasaNasa de développement de véhicules tout-terrain dédiés à l'astreastre, le positionnement de Michelin pour la fourniture de pneus, voici maintenant une proposition d'engin roulant pressurisé émanant des Japonais Jaxa et Toyota. Avec lui, comme dans tout bon film de science-fiction, les astronautesastronautes n'auront pas besoin d'enfiler leur combinaison pour évoluer sur la surface de l'astre. Mais il faut dire que contrairement à d'autres roversrovers plus légers, celui proposé par les deux partenaires ne sert pas qu'à se déplacer. C'est avant tout une base mobilemobile, une sorte de camping-car lunaire, de 6 x 5,2 et 3,8 mètres. L'équipage limité à deux personnes peut escompter y vivre durant une trentaine de jours en totale autonomie.

    Les panneaux solaires du futur véhicule lunaire. © Jaxa
    Les panneaux solaires du futur véhicule lunaire. © Jaxa

    Dix ans d’espérance de vie !

    Pour alimenter l'engin, des panneaux solaires seront déployés. Ils permettront de régénérer ses piles à combustiblepiles à combustible. Les eaux uséeseaux usées seront ainsi reconverties en hydrogènehydrogène et en oxygène pour produire de l'énergieénergie. L'autonomie du véhicule est prévue pour atteindre les 10 000 kilomètres. Il sera dédié à l'exploration de la région polaire sud et devrait pouvoir fonctionner durant une dizaine d'années. On parle donc bien d'une présence humaine permanente sur l'astre sélène.

    Ce camping-car devrait être transporté sur la Lune dans le cadre de la mission Artemis VII en 2031. Une mission qui devrait permettre de faire marcher sur la Lune des astronautes japonais, puisque ce rover particulier fait justement l'objet d'un accord américano-japonais.