Les lauréats 2023 des prestigieux prix Nobel seront annoncés d’ici quelques jours. Pour nous faire patienter jusque-là, voici un tour d’horizon des tout nouveaux lauréats des prix IgNobel qui récompensent quelques travaux des plus improbables.


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    Chaque année, les prix IgNobel récompensent des travaux scientifiques « qui font d'abord rire les gens, puis les font réfléchir ». Les lauréats 2023 viennent tout juste d'être annoncés. Parmi eux, des chercheurs qui se sont intéressés à des personnes capables de parler à l’envers ou d'autres qui se sont penchés sur le fléau des enseignants ennuyeux. D'autres encore qui ont étudié l'impact de la sexualité des anchois sur nos océans. Il a aussi été question de baguettes qui donnent un goût plus salé aux aliments et du nombre de poils qu'il y a dans les narines des morts : en moyenne, environ 120 dans la narinenarine gauche et 112 seulement dans la narine droite.

    Une araignée morte et des toilettes intelligentes lauréats des prix IgNobel 2023

    L'un des lauréats avait déjà eu les honneurs de Futura.

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    La nécrobotique, ou l’art cauchemardesque de transformer les araignées mortes en robots

    Une équipe de l’université Rice (États-Unis) qui a réussi à actionner les pattes d'une araignée morte pour en faire une pince. De la nécrobotiqe, qu'ils disent. Ou de l'art d'utiliser des parties d'animaux pour en faire des morceaux de robotrobot !

    Un autre encore avait été évoqué sur Futura.

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    Drôle de tech : des tableaux célèbres faits maison, des toilettes qui reconnaissent vos fesses et le retour de la K7 audio

    Des chercheurs de l’université de Stanford (États-Unis) qui ont développé des toilettes intelligentes, capables d'analyser notre urine et nos selles. Équipées aussi d'un capteurcapteur d'empreinte. Même si, on peut s'en douter, il ne s'agit pas ici d'empreintes digitalesempreintes digitales, mais bien d'empreintes... anales !

    Des prix IgNobel pour sourire et réfléchir

    Pour boucler la liste des récompensés par un prix IgNobel en 2023, évoquons ces géologuesgéologues qui ont décidé de réapprendre à lécher les roches. Pour les identifier, paraît-il. Mais aussi ces chercheurs qui ont découvert que répéter un mot très souvent peut provoquer une drôle, drôle, drôle, drôle, drôle de sensation. Et enfin cette équipe qui montre comment des passants ont tendance à lever les yeux s'ils voient d'autres personnes le faire. De quoi nous donner l'espoir que le désormais célèbre « don't look up » puisse au contraire se transformer en un salvateur « look up » !