Des chercheurs de l'université de Potsdam, en collaboration avec l'institut Max-Planck de recherche sur les colloïdes et les interfaces, ont mis au point une nouvelle méthode pour la fabrication de couches minces à partir de plusieurs composés polymères.

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    De par la combinaison de différentes sortes de polymères, ces couches présentent un grand intérêt en raison de leurs propriétés mécaniques, optiques et électroniques. Il est ainsi possible de mettre au point des revêtements à la fois durs et élastiques par exemple. La séparationséparation de phase des différentes polymères qui a lieu lors de la fabrication constitue l'étape déterminante pour le comportement de la couche.

    Jusqu'à présent, les procédés qui consistaient à appliquer en une seule fois les différentes polymères sur le matériau support, travaillaient souvent selon la méthode "essai-erreur" et conduisaient ainsi à différentes résultats selon le solvant utilisé. La méthode mise au point par les chercheurs permet de fixer la grandeur de la séparation; pour cela, ils fabriquent tout d'abord des particules de polymères dont la grosseur varie entre 30 et 70 nm au sein d'une dispersion aqueuse qui sont ensuite transformées en couches ultra-minces. La grandeur de la séparation de phase qui en résulte est définie de façon exacte par la grandeur des particules. Cette nouvelle méthode permet non seulement de déterminer de façon précise les caractéristiques de la couche mais permet également d'utiliser de nombreuses combinaisons de polymères.

    Avec ce procédé, les chercheurs espèrent pouvoir mettre au point notamment des cellules photovoltaïquescellules photovoltaïques composées de particules polymeriques de petite taille, qui auraient l'avantage d'être plus performantes et moins coûteuses que des cellules à base de siliciumsilicium.