Se ronger les ongles est un comportement compulsif qui apparaît dès l'enfance mais cette habitude peut parfois perdurer à l'âge adulte. Révélatrice de difficultés psychologiques, l'onychophagie peut avoir un impact insoupçonné sur la santé. Voici pourquoi il faut se débarrasser de cette manie et comment y parvenir.


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    Se ronger les ongles n'a rien d'esthétique. Mais les méfaits de l'onychophagie vont bien au-delà. Il est donc urgent d'arrêter de grignoter ongles et cuticulescuticules. Synonyme de stress, l'onychophagie est un comportement chronique et compulsif qui commence vers six ans pour atteindre un paroxysme entre 10 et 18 ans. Elle peut même perdurer à l'âge adulte. Au-delà de l'aspect inesthétique, se ronger les ongles peut aussi impacter la santé.

    En effet, cela peut endommager l’ongle lui-même, les cuticules, les tissus qui permettent à l'ongle de pousser. Mais ce n'est pas tout, cette habitude peut vous rendre plus vulnérable aux infections. Notamment en raison du transfert des bactéries et des virus de la bouche à la main et inversement, occasionnant par exemple des infections fongiques... L'onychophagie peut aussi occasionner des problèmes dentaires (mauvais alignement, dents abimées...).

    Trucs et astuces pour cesser de ronger ses ongles

    Pour cesser de vous ronger les ongles, les dermatologuesdermatologues recommandent donc :

    • de les couper très courts. La tentation sera ainsi moins forte de les mordiller ;
    • d'appliquer un vernisvernis au goût amer. Disponible en vente libre, cette formule en découragera plus d'un ;
    • d'effectuer des manucures régulières ;
    • de recouvrir le bout de vos doigts de pansements, le temps que le sevragesevrage s'opère ;
    • de jouer avec une balle anti-stress dès que l'envie vous prend ;
    • de déterminer les facteurs favorisants, comme la fatigue, le stress ou l'ennui, et tenter de les combattre.

    Si cette mauvaise maniemanie est le signe de problèmes psychologiques plus profonds, si vous ne parvenez pas à y mettre un terme, n'hésitez pas à en parler à votre médecin.