La température qu'il fait aujourd'hui à Paris est-elle normale pour la saison ? Pour le savoir, il suffit de consulter la nouvelle application interactive de Copernicus baptisée Climate Pulse.


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    Le site permet de constater l'anomalie des températures partout dans le monde chaque jour, sur les terres et dans les mers. Grâce au code couleurcouleur et à la légende, on voit donc que le temps d'aujourd'hui à Paris se situe 2 °C sous les moyennes de saison.

    L'écart des températures à la normale en France le 4 mars 2024. © Copernicus
    L'écart des températures à la normale en France le 4 mars 2024. © Copernicus

    Mais qu'en est-il du mois de février qui vient de s'écouler ? Nous cliquons alors sur l'anomalieanomalie par mois, et il est clair que la France entière a surchauffé en février : certaines régions de l'est du pays ont connu des températures 5 à 7 °C supérieures aux moyennes de saison.

    L'écart des températures à la normale en France en février 2024. © Copernicus
    L'écart des températures à la normale en France en février 2024. © Copernicus

    Consultons ensuite l'anomalie par année, et le constat est clair pour 2023, avec des températures annuelles de 1 à 3 °C supérieures aux normales selon les régions. En plus du temps du jour, cela permet donc de savoir si le temps d'un jour passé, d'un mois passé, ou d'une année passée, est dans les normales ou non.

    L'écart des températures à la normale en France en 2023. © Copernicus
    L'écart des températures à la normale en France en 2023. © Copernicus

    Des données sur le monde entier, mais aussi sur les océans

    L'Australie est-elle encore confrontée à une caniculecanicule ? Il suffit de zoomer sur le continent, pour constater qu'une partie du pays souffre encore de températures supérieures aux moyennes, mais que c'est l'inverse sur la moitié nord du pays, avec un temps plus frais que la moyenne.

    L'écart des températures à la normale en Australie le 4 mars 2024. © Copernicus
    L'écart des températures à la normale en Australie le 4 mars 2024. © Copernicus

    Les mêmes recherches peuvent être effectuées au niveau des mers et océans du monde. Il est aussi possible de prendre un peu de recul et surveiller quotidiennement l'évolution de la température moyenne mondiale, et de la comparer aux années précédentes.    

    L'IA nous permettra-t-elle de sauver le climat ? C'est en tout cas l'ambition de ClimateGPT ! Décryptage avec Adèle Ndjaki dans Vitamine Tech. © Futura