Il est déjà temps de dire au revoir à l'hiver, mais avons-nous réellement connu un temps d'hiver cette année ? Ce vendredi 1er mars, comme chaque année, nous sommes passés au printemps météorologique. Après l'automne le plus chaud enregistré depuis le début des relevés météo, cet hiver 2023-2024 nous aura réservé des rebondissements inattendus côté températures et précipitations.


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    L'hiver qui vient de s'achever, sur le plan « météorologique » et non calendaire, est le troisième le plus chaud enregistré en France a annoncé MétéoMétéo France, derrière ceux de 2021 et 2016. L'excédent de température atteint +2 °C comparé à la moyenne de 1991-2020, il s'agit donc d'un hiver exceptionnellement doux. Cependant, même si la douceur a été majoritaire au cours des trois derniers mois, la période a été ponctuée de coups de froid parfois intenses : début décembre, au tout début de l'hiver, puis mi-à la décembre, de manière très éphémère et sans excès et enfin entre le 8 et le 20 janvier, avec une séquence hivernale marquée par un froid inédit depuis six à huit ans dans certaines villes de la moitié nord.

    La courbe des températures de l'hiver subit ensuite une hausse vertigineuse : février se classe comme le deuxième mois de février le plus doux enregistré, avec des températures dignes d'avril-mai pendant plus de trois semaines.  

    Des pluies copieuses en plaine, mais un déficit de neige en montagne

    Rappelons que depuis février 2022, tous les mois ont été au-dessus des normales, sauf avril 2023. Plus encore que les températures, c'est la pluviométrie qui a été remarquable, avec un excédent de 10 % d'eau sur l'ensemble du pays cet hiver. Au niveau de l'enneigement, la situation a, par contre, été catastrophique en basse et moyenne montagne, dans les Vosges, le Jura, le Massif central, la Corse et les Pyrénées.