Comme les appareils électroménagers, les chaudières et les chauffe-eau doivent désormais avoir une étiquette indiquant leur consommation, du moins par catégories, de A+++ (les moins gourmands) à G. But du jeu : éliminer progressivement du marché les appareils les moins efficaces.

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    De nouvelles règles s'appliquer depuis hier pour les chauffe-eau, pompes à eaupompes à eau et autres chaudières vendues dans l'Union européenne, qui devraient permettre des économies d'énergie comparables « à la consommation annuelleannuelle combinée du Portugal et de l'Autriche ». Le dispositif doit permettre de réduire la facture énergétique européenne « de plus de 20 % ». « Les mesures vont aussi contribuer à réduire la consommation en énergieénergie - l'équivalent de la consommation d'énergie primaireénergie primaire par an du Portugal et de l'Autriche -, et à réduire les émissionsémissions de CO2 - l'équivalent de celles de la Belgique », s'est félicitée la Commission européenne dans un communiqué diffusé vendredi.

    La nouvelle réglementation européenne sur l'écoconception et l'étiquetage énergétique pourrait permettre jusqu'à « 275 euros d'économies par ménage par an », en remplaçant un ancien chauffage à gazgaz par un nouveau système à condensationcondensation, ajoute encore la Commission. Ces mesures s'inscrivent aussi dans le programme de l'Union européenne visant à lutter contre sa dépendance énergétique : de telles économies doivent permettre de réduire les importations, de l'équivalent de 418 millions de barils de combustiblecombustible par an.

    « L'impact de ces nouvelles normes va prendre un peu de temps, pendant le remplacement progressif des équipements, mais c'est un pas de géant vers une réduction des factures et pour s'écarter de fournisseurs d'énergie peu sûrs comme la Russie », a commenté de son côté Stéphane Arditi, de l'ONG environnementale Coolproducts.