Il y a une semaine, les serveurs d'Acer ont été attaqués, et des pirates ont publié des images de documents très confidentiels. Si la marque veut récupérer ses fichiers et stopper les fuites, les hackers réclament 50 millions de dollars. C'est un record, et elle pourrait doubler si la marque taïwanaise ne s'exécute pas.


au sommaire


    Numéro 4 des ventes d'ordinateurs dans le monde, Acer est victime d'une attaque par ransomwareransomware, et les pirates réclament 50 millions de dollars pour débloquer les données. C'est tout simplement le record pour une rançon ! Acer, ce sont des milliers d'employés dans le monde, plusieurs milliards de dollars de chiffres d'affaires, et des millions d'ordinateurs vendus chaque année.

    Selon Bleeping Computer, images à l'appui, les hackers ont mis en ligne vendredi des preuves de leur attaque, partageant des fichiers volés sur les réseaux. On y distingue des documents financiers, et des échanges avec des banques. C'est dire s'il s'agit de documents très sensibles.

    La rançon sera doublée à partir du 28 mars. © Bleeping Computer
    La rançon sera doublée à partir du 28 mars. © Bleeping Computer

    La rançon doublée dans une semaine ?

    Nos confrères du MagIt confirment l'attaque, et ils donnent des précisions. Ainsi, ils ont découvert un échantillon du ransomware Revil/Sodinokibi sur le darkweb avec une discussion débutée le 14 mars. Les pirates donnent jusqu'au 28 mars pour verser la somme réclamée sinon, la rançon passera à 100 millions de dollars.

    Dans la discussion, nos confrères rapportent qu'une offre de 10 millions de dollars a déjà été faite. S'agit-il d'Acer ? Pour l'instant, la marque taïwanaise reste évasive : « Des entreprises comme la nôtre sont constamment attaquées, et nous avons signalé des situations anormales, récentes auprès des autorités chargées de l'applicationapplication de la loi et de la protection des données et ce, dans plusieurs pays». La marque précise tout de même « qu'une enquête est en cours et, pour des raisons de sécurité, nous ne sommes pas en mesure d'en commenter les détails ».