Catherine Seva, biologiste moléculaire à l’Inserm, revient sur l’étude qui démontre que les taux de progastrine relevés dans les polypes bénins retirés du côlon peuvent prédire l’apparition future d'un cancer du côlon.

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    La coloscopie est l’un des meilleurs moyens de détection des polypes dans le côlon. Après chirurgie, ils sont retirés du corps et étudiés. Certains sont malins, d’autres bénins. Catherine Seva et son équipe ont pu montrer que lorsque ces derniers présentent un taux élevé d’une molécule, appelée progastrine, les patients allaient déclarer quelque temps plus tard un cancer du côlon. Ainsi, cette progastrine jouerait le rôle de biomarqueur pour un pronostic précoce de ce cancer mortel. © Inserm