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Les personnes âgées qui ont l'habitude de faire des siestes durant la journée préserveraient ainsi leur cerveaucerveau. En effet, une étude récente parue dans Sleep Health a étudié le lien entre la sieste et le volumevolume du cerveau. Avec le vieillissement, ce dernier a tendance à diminuer de volume, à s'atrophier mais la sieste permet de ralentir ce processus. En analysant le cerveau de plus de 300 000 personnes âgées de 40 à 69 ans, parmi lesquelles certaines portent les traces génétiquesgénétiques de leur habitude de faire la sieste, les scientifiques ont montré que les adeptes de la sieste gagnent entre 2,8 à 6,5 ans de vieillissement.
« Nos résultats suggèrent que, pour certaines personnes, des siestes courtes peuvent être l'un des facteurs qui pourraient aider à la préservation de la santé cérébrale à mesure que nous vieillissons », explique Victoria Garfield, scientifique ayant participé à l'étude. Si les siestes semblent avoir un impact positif sur le volume du cerveau, l'étude n'a pas mis en avant les mêmes bénéfices sur le volume de l'hippocampehippocampe, le temps de réaction ou le traitement des informations visuelles par le cerveau. Les effets bénéfiques ou négatifs de la sieste sur la santé sont encore largement débattus dans la communauté scientifique.
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