Métro, bus, tramway : ces endroits souvent bondés aux heures de pointe sont-ils responsables de contaminations massives ? Malgré les apparences, très peu de clusters sont en fait observés à partir des transports en commun, plutôt bien sécurisés.


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    Les images de personnes entassées dans le bus et les métros font régulièrement le tour des médias et des réseaux sociauxréseaux sociaux. 50% des Français disent ainsi éviter de prendre les transports publics en cas d'épidémie. Pourtant, «les transports en commun ne sont pas un lieu de contamination particulier», rassure le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Selon Santé Publique France, ils ne représentent que 1,2% des foyers épidémiques en France. La probabilité de contracter le virus dans les transports en commun n'est que de 0,32%, confirme une étude publiée en juillet par Oxford Academic.

    Les transports sont en effet relativement bien sécurisés : non seulement le port du masque y est globalement bien respecté, mais les bus et métros sont lavés et désinfectés plusieurs fois par jour. À la RATP, l'airair dans est renouvelé toutes les 2 à 3 minutes dans le bus et toutes les 5 minutes dans le métro et le RER. Les transports ont aussi un impact positif sur la réduction de la pollution, qui contribue à la dissémination du virus et à la mortalité liée au Covid-19Covid-19.