La toxicomanie et l'alcoolisme figurent parmi les problèmes de santé publique les plus importants des Etats-Unis. En effet, environ 14 millions d'adultes seraient alcooliques, un nombre bien plus grand s'adonnant aux drogues dures comme l'héroïne ou la cocaïne.

au sommaire


    Nouvel espoir pour le traitement des toxicomanies

    Nouvel espoir pour le traitement des toxicomanies

    Actuellement, la buprénorphine constitue le traitement le plus efficace pour calmer le désir de consommer sans produire d'effet indésirables.
    En revanche, la méthadone, solution alternative, peut entraîner une dépendance et des dommages importants en cas d'overdose. Aussi cette dernière n'est-elle administrée que dans des cliniques autorisées, alors que la buprénorphine peut l'être sous forme de pilule chez les médecins généralistes ayant suivi une formation spécifique.

    Pour lutter contre l'alcoolisme, il existe également un traitement, prescrit sous forme de cachets, le naltrexone. Seul problème, il faut le prendre chaque jour ce qui rebute certains patients. DrugAbuse Sciences de Hayward (Californie) teste actuellement le naltrexone sous la forme d'une injection mensuelle qui serait administrée par un médecin.

    De son côté, le National Institute on Drug Abuses (NIDA) teste le selegeline, un médicament déjà autorisé par la Food and Drug AdministrationFood and Drug Administration (FDA) pour le traitement de la maladie de Parkinson, afin d'évaluer son efficacité dans le traitement des toxicomanes dépendants de la cocaïne.

    Cependant, les chercheurs du NIDA soulignent que ces produits ne représentent qu'une "première génération" de traitements et qu'il faudra attendre au moins huit à dix ans pour voir aboutir le développement de médicaments capables d'inverser les effets des principales droguesdrogues dures.