au sommaire


    La maladie de Parkinson est la seconde maladie neurodégénérative la plus répandue, derrière la maladie d'Alzheimer. Elle se traduit par une destruction lente et progressive des neurones de la substance noire du cerveau. Il en résulte des symptômes moteurs (tremblements, rigiditérigidité musculaire, impossibilité ou ralentissement des mouvementsmouvements) mais aussi parfois des atteintes intellectuelles (détérioration de la mémoire et difficulté à adapter son comportement au changement de situation). Elle touche globalement moins de 0,5 % de la population, mais l'incidenceincidence augmente avec l'âge, les seniors étant la principale population concernée.

    Les causes de la maladie de Parkinson

    Cette maladie est complexe et multifactorielle. Néanmoins, les causes exactes restent mal connues. S'il y a une composante génétique avérée pour une minorité de patients (le gènegène Lrrk-2 est l'un des principaux suspects), des facteurs environnementaux pourraient également être impliqués : les expositions à certaines neurotoxines, aux pesticides ou à des métauxmétaux lourds ont été avancées.

    Des facteurs protecteurs, à l'inverse, ont été décrits. Il s'agit par exemple du tabac, du café, de la vitamine B6vitamine B6 ou d'antioxydantsantioxydants.

    Ces différents facteurs sont à l'origine d'un dérèglement du système dopaminergique, résultant en un déficit de dopamine et de ses précurseurs dans certaines zones du cerveaucerveau, jouant pourtant un rôle fondamental dans l'exécution de nombreuses fonctions.

    L'agglomérat d'alpha-synucléines, principaux composants des corps de Lewycorps de Lewy, constitue l'une des caractéristiques de la maladie de Parkinson, bien qu'on ignore encore son rôle exact dans la déclaration des symptômes.

    Un déficit de dopamine dans le cerveau est attribué à la maladie de Parkinson. © Naeblys, Adobe Stock
    Un déficit de dopamine dans le cerveau est attribué à la maladie de Parkinson. © Naeblys, Adobe Stock

    Parkinson, une maladie classée ALD

    La maladie de Parkinson est inscrite sur la liste des affections longue duréedurée (ALD) établie par le ministère de la Santé et de la PréventionPrévention. Consultations sur la base du tarif de la Sécurité sociale, examens et médicaments liés à la maladie de Parkinson sont ainsi pris en charge à 100 % par la caisse d'assurance maladie.

    Une fois le diagnosticdiagnostic posé, un traitement est mis en place. Si, à ce jour, on ne guérit pas de la maladie de Parkinson, suivre à la lettre le traitement ordonné est important pour retarder l'évolution des symptômes. Différents professionnels de santé (médecin traitant, neurologue, kinésithérapeutekinésithérapeute, orthophonisteorthophoniste...) pourront intervenir dans le suivi médical du patient. Une aide psychologique pourra aussi être proposée par le médecin traitant.

    Traitements de la maladie de Parkinson

    Il existe différents traitements permettant de limiter la manifestation des symptômes, mais aucun médicament ne peut encore enrayer la progression de la maladie.

    Les principales thérapiesthérapies consistent en une injection de L-DopaL-Dopa, afin d'aider le patient à mieux contrôler ses gestes et éviter les tremblements caractéristiques. La stimulationstimulation cérébrale profonde, qui n'est pas applicable à tous les patients, constitue également une thérapie lourde mais qui fait ses preuves. D'autres méthodes moins invasives, comme un régime alimentaire adapté associé à une activité physiquephysique, sont aussi généralement prescrites aux patients.

    Les cellules souchescellules souches comptent parmi les nouvelles pistes de traitement de cette maladie neurodégénérative.