Les tests de criblage en laboratoire de milliers de molécules indiquent que les interférons pourraient être de bons candidats à la lutte contre le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) qui a touché 8000 personnes et causé 900 morts entre octobre 2002 et juillet 2003.

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    Image en microscopie électronique du nouveau coronavirus cuasant la pneumonie atypique. Crédits : Department of Microbiology, The University of Hong Kong and the Government Virus Unit, Department of Health, Hong Kong SAR China

    Image en microscopie électronique du nouveau coronavirus cuasant la pneumonie atypique. Crédits : Department of Microbiology, The University of Hong Kong and the Government Virus Unit, Department of Health, Hong Kong SAR China

    Des recherches menées à l'US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (Maryland) ont ainsi mis en évidence, pour certains interférons, un intéressant potentiel d'action antivirale contre le coronavirus responsable du SRAS.

    Selon Larry Anderson, chercheur au Centers for Disease ControlCenters for Disease Control and Prevention, qui s'exprimait dernièrement au congrès annuel de la Société Américaine de Microbiologie, ces interférons pourraient être les premières moléculesmolécules engagées dans des essais cliniques concernant le syndromesyndrome.

    D'autres pistes sont également à l'étude, notamment celle de stéroïdesstéroïdes qui, sans être forcément efficaces contre le SRAS, ont été utilisés avec succès pour modérer la réponse du système immunitairesystème immunitaire à un stade avancé de la maladie, ou celle d'inhibiteurs de protéaseinhibiteurs de protéase conçus initialement pour lutter contre le virusvirus du SidaSida.