De 84.000 cas à seulement 4.400 : l'intoxication au plomb des enfants a fortement régressé en France durant les quinze dernières années. L'amélioration de l'habitat et la moindre exposition à ce métal toxique expliquent ces bons résultats.

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    Le saturnisme de l'enfant recule mais touche toujours les plus défavorisés. © Luxpainter/Fotolia

    Le saturnisme de l'enfant recule mais touche toujours les plus défavorisés. © Luxpainter/Fotolia

    L'Institut de veille sanitaireInstitut de veille sanitaire (INVS) publie dans la version Web du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), les premiers résultats de l'enquête sur l'état du saturnisme en France. Basés sur les chiffres de 2008-2009, ils montrent que le nombre de malades a été divisé par 20 depuis 1995, date de l'étude précédente.

    En France métropolitaine, la prévalence de cette intoxication au plombplomb chez l'enfant a chuté de 2,1% à 0,1%. Le nombre des enfants de 1 à 6 ans touchés par cette intoxication au plomb est en effet passé de 84.000 à 4.400. Ce résultat marque essentiellement l'efficacité de la préventionprévention menée depuis 15 ans : suppression de l'essence au plomb, amélioration de l'alimentation, de l'habitat, du traitement des eaux de distribution publique...

    Ce chiffre encourageant ne doit toutefois pas faire oublier les 4.400 cas restants. Il s'agit pour la plupart d'enfants qui cumulent différents facteurs de risque : habitat dégradé ou insalubre, logement sur-occupé, environnement social défavorisé...