L'équipe de M. WANG Fusheng de l'Institute of Transmitted Diseases de l'hôpital militaire 302 de Pekin a découvert 110 mutations du gène des glycoprotéines S (Spike) du virus du SRAS. Elle a aussi mis en évidence que la fréquence de mutation du SRAS était moins élevée que celui de l'Hépatite C et du VIH, qui sont aussi des virus à ARN.

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    Image en microscopie électronique du nouveau coronavirus causant la pneumonie atypique (crédit : Department of Microbiology, The University of Hong Kong and the Government Virus Unit, Department of Health, Hong Kong SAR China)

    Image en microscopie électronique du nouveau coronavirus causant la pneumonie atypique (crédit : Department of Microbiology, The University of Hong Kong and the Government Virus Unit, Department of Health, Hong Kong SAR China)

    Cette découverte permettrait d'expliquer la ponctualité des attaques de ce virus. Ces découvertes ont été publiées dans le numéro du 25 mars 2004 du New England Journal of Medicine.

    Par ailleurs, l'Université de Hong Kong vient de prouver que la transmission du SRAS par voie aérienne était indéniable. L'équipe du Docteur YU a démontré que les personnes situées dans les étages supérieurs de la résidence Hong-Kongaise "Amoy gardens", dans laquelle 99 patients avaient été contaminés, avaient été en moyenne plus touchées que ceux des étages inférieurs, ce qui s'explique par les phénomènes de convectionconvection de l'airair chaud transportant le virus vers le haut.

    Pour mémoire, l'Université de Hong Kong (l'équipe du Docteur ZENG Fanya) avait montré fin 2003 que la première apparition de l'ancêtre communancêtre commun aux virus du SRAS observés en Chine et à Hong Kong devait remonter à décembre 2002.