Des vaccins à effet rapide pourraient permettre de contenir demain des maladies virales dès le début de leur propagation. C'est la perspective ouverte par des recherches ayant abouti à la mise au point d'un vaccin à effet rapide contre le virus Ebola.

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    Image en microscopie électronique du virus Ebola

    Image en microscopie électronique du virus Ebola

    Ce nouveau vaccin, expérimenté chez des singes, leur octroie une protection seulement quatre semaines après injection. Dans le cas où il s'avère efficace chez l'homme, il permettra de stopper les propagations soudaines d'Ebola, indique Gary Nabel, du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (Bethesda, Maryland, Etats-Unis) et membre de l'équipe de chercheurs ayant réalisé les travaux. Le virus Ebola est la cause de fièvres hémorragiques sévères qui tuent 90 % de ses victimes.

    Afin de mettre au point le vaccin, l'équipe de Nabel a inséré une portion du génome du virus Ebola à l'intérieur d'un adénovirus modifié. L'adénovirus, en générant une réponse immunitaire très agressive chez l'hôte, apprend au système immunitairesystème immunitaire à reconnaître la protéineprotéine encodée par le gènegène inséré.

    La plupart des vaccins aujourd'hui utilisés le sont en préventionprévention parce que la duréedurée au bout de laquelle la protection immunitaire est effective est trop longue pour être efficace dès le début d'une propagation. Les vaccins à effet rapide visent à contenir une propagation par inoculation de tous les contacts possibles des premiers cas détectés.