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Virginie Népoux

Virginie Népoux

Doctorante biologie

Évolution

Darwin

La science est un outil qui sert à observer le monde, qui aide à différencier ce qui est de ce que l'on croit voir. Grâce à Futura-Sciences, la connaissance scientifique peut être partagée par le plus grand nombre. Ce site remplit ainsi un rôle de charnière des plus importants, trop souvent négligé. Bravo à ses concepteurs!

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Biographie

Depuis septembre 2006 - Doctorat en sciences à l'Université de Lausanne (Suisse).  Thème : « GénétiqueGénétique évolutive des capacités d'apprentissage de la mouche du vinaigremouche du vinaigre, Drosophila melanogaster », sous la supervision de  : Tadeusz Kawecki, Laboratoire ÉcologieÉcologie et Évolution, Université de Lausanne.

2005 - DESU de Biologie à l'université de Metz : un « diplôme d'attente » permettant de faire un stage long après le DEA.
Mémoire : « Étude de la sélection sexuellesélection sexuelle chez les amphibiensamphibiens anoures », sous la supervision de Thierry Lodé, Laboratoire d'Écologie animale, Angers.

2004 - DEA de biologie du comportement, Université de Paris Nord Villetaneuse (équivalent master). Mémoire : « Étude de l'isolement pré reproducteur entre deux populations de Drosophila melanogaster », sous la supervision de Pierre Capy, laboratoire LEGS, CNRS, Gif sur Yvette.

2003 - Complément de maîtrise.
Mémoire : « Étude de la performance locomotrice entre des hybrideshybrides entre Drosophila melanogaster et Drosophila simulans et les espècesespèces parentes », sous la supervision de Jean David, laboratoire LEGS, CNRS, Gif sur Yvette.

2002 - Maîtrise de Biologie de Populations et des ÉcosystèmesÉcosystèmes, Université de Paris-Sud (Orsay). 

2001 - Licence  de Biologie des organismes, Université de Paris-Sud.
Mémoire : « Recherche de l'influence du contexte social au niveau du décodage d'un signal acoustique spécifique, le cri d'alarme, chez un oiseauoiseau, la perruche ondulée (Melopsittacus undulatus) », sous la supervision de Gérard Nicolas, laboratoire de Neurobiologie de l'Apprentissage, de la Mémoire et de la Communication, Université Paris-Sud.

2000 - DEUG (équivalent de l'actuelle L2), Sciences de la Vie,
Mémoire : « Étude de la corrélation des capacités de nourrissage sur deux années consécutives chez la Mouettes TridactyleMouettes Tridactyle (Rissa tridactyla) », sous la supervision d'Etienne Danchin, Laboratoire d'Écologie, Université Paris VI.

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métier

Mon quotidien s'articule autour de trois activités principales : -- l'enseignement, qui pour moi consiste à encadrer des séances de travaux pratiques ou dirigés, et corriger des copies, -- la lecture de la bibliographie scientifique, complétée par des séminaires et autres conférences, ce qui est très enrichissant car on peut avoir des ouvertures sur d'autres disciplines, et rencontrer beaucoup de gens travaillant sur des sujets divers et intéressants. -- la mise au point et la réalisation des expérimentations, les analyses des résultats, ainsi que leur mise en forme d'article ou de rapport. Du coup, je n'ai pas de journée « type ». Mon emploi du temps n'est jamais le même d'une semaine sur l'autre, ce qui est très intéressant pour les gens qui comme moi n'aiment pas trop la routine. Ce qui va rythmer mon programme, au delà des cours qui ont lieu à heures fixes, ce sont les expériences. Travailler avec des êtres vivants impose certaines contraintes. Il faut prévoir les expérimentations en fonction de leurs rythmes à eux : temps de génération, temps d'activité. En ce moment, je travaille sur des mouches, dont je mesure les capacités d'apprentissage en fonction de divers facteurs (consanguinité par exemple). Ce sont des animaux diurnes, donc il n'y a pas besoin de venir au laboratoire durant  la nuit pour réaliser les expériences. Mais quand je travaillais sur les grenouilles, j'avais besoin de faire des observations de terrain pendant la nuit, quelques soient les conditions météorologiques... L'un des avantages des drosophiles comme animaux modèles en biologie est leur temps de génération court : environ une dizaine de jours si elles se développent à 25°C. Il est donc possible de s'organiser pour avoir régulièrement des animaux à disposition, ce qui est parfois impossible avec d'autres organismes. C'est un atout non négligeable, car cela permet de reproduire facilement les expériences, ce qui est beaucoup plus difficile avec un animal n'ayant qu'une seule période de reproduction par an, comme les grenouilles. Pour étudier l'évolution en laboratoire, cela donne donc pas mal de facilités. Pour mesurer leurs capacité d'apprentissage, nous utilisons plusieurs protocoles reposant sur le modèle du conditionnement opérant : nous mesurons la capacité des mouches à associer une odeur avec un certain stimulus, qui peut être positif ou négatif (choc mécanique, goût amer, goût sucré...). Les mouches doivent ensuite prendre la décision d'éviter ou de rechercher l'odeur. Comme pour toute expérience scientifique, il est nécessaire de répéter les tests de nombreuses fois afin de pouvoir effectuer des statistiques, ce qui se traduit par la nécessité de passer de longues heures en salle d'expérimentation. Mais ce côté parfois un peu répétitif est largement compensé par la satisfaction d'obtenir la réponse à la question que l'on se pose, et  par la diversité des autres activités, enseignement et recherche de bibliographie. En travaillant dans la recherche, on ne s'ennuie jamais!