L'une des plus grandes installations mondiales d'impression 3D

L'impression 3D… A première vue, cela peut donner à rêver. Certains ont comparé l'impact de cette invention à celle de la machine à vapeur. Les progrès accomplis en une vingtaine d'années dans le secteur industriel ont été remarquables, avec notamment l'édification de plusieurs maisons. Même la NASA en est venue à intégrer cet outil dans sa panoplie d'exploration extra-terrestre.

Qu'est en est-il dans la pratique ? On installe une imprimante 3D dans un atelier, on conçoit le prototype d'un objet et c'est parti ? Hmm… Cela n'est vrai que dans le joli monde de la théorie. En réalité, ce n'est pas si simple car un grand nombre de situations doivent être prises en compte :

• Il existe plusieurs technologies et il n'est pas toujours aisé de savoir quelle est la plus appropriée pour un projet donné. A chaque fois, le type d'imprimante 3D et le type de matériau sera différent.
• Disposer d'imprimantes 3D reposant sur des technologies différentes peut aboutir à un coût relativement élevé.
• Le fichier issu d'un logiciel de modélisation 3D se doit d'être impeccable faute de quoi le résultat final peut laisser à désirer.
• etc.

L’industrie a adopté l’impression 3D car elle ouvre la voie à la réalisation rapide de prototype à partir d’une image modélisée en 3D. © Weerg

Réunir vaste gamme de services d'impression 3D en un même lieu

Matteo Rigamonti, le fondateur de Weerg a lui-même été confronté à de telles problématiques et dès 2013, il a estimé que la solution consistait à mettre sur pied une vaste usine dédiée à l'impression 3D et couplée à un service en ligne. Le principe :

• Les clients téléchargent leurs modèles 3D,
• Weerg produit les pièces imprimées en exploitant la technologie la plus adéquate, dans les délais les plus courts possibles,
• Les clients reçoivent en retour les pièces imprimées.

Weerg ouvre son premier site sur internet en 2015. L'entreprise a installé son usine à Scorzé près de Venise. Elle en est devenue le point d'opération de référence : elle s'étend sur pas moins de 6 000 mètres carrés.

Dédiée à l’impression 3D, l’usine de Weerg, près de la ville de Venise, s’étend sur six mille mètres carrés. Les délais de production sont ultra-courts et peuvent même descendre au-dessous de 24 heures. © Weerg

Multi-technologies

Rigamonti a souhaité que Weerg puisse se distinguer comme un vaste arsenal de technologies d'impression 3D, notamment les suivantes.

FDM

FDM est la technologie a plus répandue dans l'impression 3D. Elle consiste à superposer des couches successives de fil de matériau thermoplastique.

Résine (SLA)

Cette technologie est la plus ancienne du lot. Une résine liquide est solidifiée, couche après couche, par de lumière UV.

MJF

Multi Jet Fusion est un système développé par HP et c'est la technologie qui a convaincu Matteo Rigamonti de sauter le pas. MJF repose sur le nylon et a l'avantage de produire des pièces uniques en un temps record. De plus, le matériau mis à contribution, le nylon PA 12 (ou encore PA 11) autorise une impression non seulement rapide mais aussi en volume, ce qui le rend compétitif par rapport au moulage par injection pour les séries inférieures à 1 000 pièces. 

Outre ces matériaux, le PA11, le PA12 chargé de verre, le PP et le TPU peuvent également être moulés.

Weerg revendique la plus grande installation d'imprimantes 3D MJF au monde mais aussi le tarif le plus bas pour le Nylon PA12, là encore au niveau mondial.

Weerg dispose de la plus grande installation au monde d’imprimantes MFJ exploitant le nylon PA11 et PA12. © Weerg

Usinage CNC à 5 axes

Pour certains modèles impliquant des matériaux comme l'aluminium, l'acier, le laiton, le cuivre, le titane et certains plastiques, Weerg met à contribution des machines CNC (Commande Numérique par Ordinateur) à la pointe de la technologie qui peuvent garantir des tolérances centésimales.

Là n'est pas tout. Weerg, pour sa part, se targue d'utiliser le plus grand système de machine Hermle C42U à 5 axes. Cette machine peut donc se mouvoir dans cinq directions différentes sur la pièce à usiner – les deux axes supplémentaires étant des axes de rotation. Cela se traduit par de plus grandes possibilités de production. Les machines sont automatisées et entretenues par des systèmes robotisés.

Un suivi par des spécialistes de l'impression 3D

Enfin, Weerg met en avant un autre atout. Chaque fois qu’un projet est soumis sur sa plate-forme, un technicien spécialiste suit le projet de A à Z. Il peut conseiller le client sur le matériau le plus approprié et lui indiquer s'il repère des erreurs sur le fichier mis en ligne.

Un technicien spécialisé suit le projet d'impression 3D de A à Z © Weerg

Article rédigé en partenariat avec Weerg