Atlantis a réussi son rendez-vous avec la Station spatiale internationale. Mais quelques ennuis, médicaux et informatiques, perturbent la mission STS-122, qui devra être prolongée de 24 heures.

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    Dessin du laboratoire européen Columbus installé sur l'ISS, tel qu'il le sera en principe ce soir, 11 février 2008, à 23 h 25 (heure française). © ESA

    Dessin du laboratoire européen Columbus installé sur l'ISS, tel qu'il le sera en principe ce soir, 11 février 2008, à 23 h 25 (heure française). © ESA

    Vendredi 8 février à 20 h 40 (heure française), la navette Atlantis a rejoint la Station spatiale internationale (ISS). Annulant sa vitesse relative par rapport à la station, la navette lui a présenté sa face inférieure afin que des photographiesphotographies de son bouclier thermique puissent être prises par l'équipage de l'ISS. Une petite déchirure a été observée et les images sont actuellement en cours d'analyse.

    Samedi matin, la navette s'est arrimée à l'ISS et les sept astronautes ont pu enfin débarquer. Mais l'un d'eux, l'Allemand Hans Schlegel, ne va pas très bien et une réunion médicale a été convoquée juste après l'arrimage. A la presse, John Shannon, directeur de l'équipe qui supervise la mission, a refusé de préciser de quoi souffre l'astronaute mais affirme que cet incident « n'aura pas d'impact sur les objectifs de la mission ».

    Columbus bientôt à poste

    Il en aura tout de même sur son déroulement car Hans Schlegel devait effectuer deux des trois sorties dans l'espace prévues pendant cette mission. Pour la première, qui se déroulera aujourd'hui à partir de 16 h 35 (heure française), il sera remplacé par Stanley Love qui travaillera avec Rex Walheim. Hans Schlegel y participera tout de même, mais comme coordinateur, depuis l'intérieur de l'ISS. Le travail des deux ouvriers de l'espace consistera à installer sur l'ISS le laboratoire européen ColumbusColumbus (actuellement dans la soute de la navette) en le fixant sur le nœud Harmony.

    Une quatrième sortie sera peut-être nécessaire pour aller inspecter un joint rotatif de la station. La décision sera prise prochainement.

    Quant aux ennuis informatiques, il s'agit d'un dysfonctionnement d'un des ordinateursordinateurs de bord, heureusement redondants entre eux. Le problème n'est pas considéré comme grave et la mission ne devrait pas en souffrir...