Une nouvelle étude médicale explique qu'il y a une corrélation entre les températures extrêmes et le nombre d'AVC mortels : les pics de froid en particulier, mais aussi les pics de chaleur, semblent provoquer des vagues d'AVC.
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Il existe un lien potentiel entre le changement climatiquechangement climatique et l'augmentation des AVCAVC mortels à travers le monde, selon une étude publiée dans le journal Neurology. Les chercheurs ont en effet constaté une corrélation étonnante au cours des 30 dernières années dans les 204 pays étudiés : les décès provoqués par les AVC augmentent lors des journées avec des températures extrêmes. Par « extrême », les scientifiques entendent aussi bien les pics de froid que les pics de chaleurchaleur. Mais il y a tout de même une différence entre les journées anormalement froides et les journées anormalement chaudes : les AVC mortels sont bien plus nombreux lors des pics de froid.
En 2019, la majorité des AVC mortels se sont produits lors des pics de froid
Le froid peut entraîner une vasoconstriction des vaisseaux sanguins, soit une diminution de leur diamètre, ce qui peut augmenter la tension artérielletension artérielle et mener à un AVC chez les personnes à risque.
La chaleur mène par contre à un risque de déshydratationdéshydratation, ce qui affecte le taux de cholestérolcholestérol et la circulation sanguine. Deux paramètres qui jouent également sur le risque d'AVC. En 2019, les chercheurs ont dénombré 521 031 AVC mortels et 9,4 millions d'AVC ayant mené à des handicaps. Selon eux, 474 000 de ces AVC mortels se sont produits lors des pics de froid cette année-là. Le centre de l'Asie et la Macédoine du nord ont été les zones les plus touchées du monde, et les AVC ont fait beaucoup plus de victimes chez les hommes que les femmes.