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Au tournant des années 1970, le marché du papier peintpapier peint explose littéralement. On voit se multiplier les enseignes dédiées, avec un personnel aussi bon conseiller technique que vendeur.
Rouleaux de papiers peints, imprimés ou à peindre. © TMakotra, Fotolia
Le papier peint revient sur le devant de la scène
Après une période de recul marquée par le boom des peintures acryliquespeintures acryliques et de revêtements comme le lambrislambris, le papier peint reprend sa marche en avant, boosté par l'apparition des intissésintissés et le recours aux matières naturelles. La variété des techniques d'impression (flexographieflexographie, héliographie, sérigraphiesérigraphie) offrent de nouvelles options décoratives, des transparencestransparences, des dégradés infinis.
Les papiers peints redeviennent à la mode, désormais émargés et proposés dans des dimensions dépassant le format standard de 0,50 x 10 m environ. Face à cet engouement, les grands noms de la mode investissent le domaine, des créateurs comme France Boesch (pour Pierre Frey) ou Éric Valero (pour Nobilis) apportent leur talent.
Signe des temps, peut-être, les sites InternetInternet de nombreux réseaux de vente et marques semblent faire peu de cas des caractéristiques techniques de leurs papiers peints. La matière générique (papier, vinylevinyle, intissé) et les dimensions des rouleaux sont en général indiquées.
Mais la nature exacte du revêtement (simplexsimplex, duplexduplex...), le grammagegrammage, les références au raccord et sa hauteur, le classement au feu, le mode de dépose (arrachable à sec ou pelable) sont régulièrement oubliés. Pour les connaître, il faut soit téléphoner, soit se rendre dans un magasin...
par Michel Berkowicz, Futura
le 2 janvier 2011
