Appelé « Genomics of Drug Sensitivity project », le projet de réalisation d’une gigantesque base de données pour le traitement personnalisé des cancers en fonction des caractéristiques génétiques des patients est en marche.

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    Le Genomics of Drug Sensitivity project teste un grand nombre de molécules, sur plus de 1.000 lignées cellulaires. Les premiers résultats sont déjà disponibles gratuitement en ligne. © Genome Research Limited

    Le Genomics of Drug Sensitivity project teste un grand nombre de molécules, sur plus de 1.000 lignées cellulaires. Les premiers résultats sont déjà disponibles gratuitement en ligne. © Genome Research Limited

    Chaque patient est un cas unique et les traitements anticancéreux efficaces pour certains ne le sont pas forcément pour d'autres. Ces différences s'expliquent par une différence des mutations génétiques portées par les patients, qui mènent à la formation des tumeurs. En fonction du gène défaillant, les thérapies ne sont pas les mêmes.

    Pour être plus efficace dans le choix des traitements à administrer et pour augmenter les chances de tendre vers une réponse positive du patient, une collaboration de chercheurs anglo-américaine a voulu créer une base de donnéesbase de données, recensant les effets de différents médicaments anticancéreuxanticancéreux disponibles sur différents types de cellules tumorales.

    Des thérapies à la carte

    Ainsi, une étude appelée « Genomics of Drug Sensitivity project » (projet de la génomique de sensibilité aux médicaments), réalisée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital Cancer Center et du Wellcome Trust Sanger Institute, a déjà permis de déterminer les meilleures combinaisons de traitement pour un large panel de types cancéreux : environ 1.000 lignées cellulaires cancéreuses issues de patients, très bien caractérisées génétiquement, ont été exposées expérimentalement à 400 moléculesmolécules anticancéreuses, pour déterminer la ou l'association de molécules capables de tuer les cellules.

    Les premiers résultats sont déjà disponibles sur un site internet, accessibles gratuitement à quiconque, en particulier aux oncologuesoncologues. Concrètement, ces données pourront modifier la prise en charge des malades : après le génotypagegénotypage de la tumeur du patient, l'analyse de la base de données permettra de déterminer la meilleure thérapie à suivre. L'étude doit encore continuer environ deux ans pour compléter le catalogue.