Selon une étude menée par des chercheurs américains, l'ibuprofène (contenu dans l'Advil) pourrait jouer un rôle dans la prévention de la maladie de Parkinson. L'étude montre que des patients en ayant pris au moins deux fois par semaine avaient significativement moins de risque de contracter la maladie.

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    L'Advil contre Parkinson ? © Vandelizer, Flickr, CC BY 2.0

    L'Advil contre Parkinson ? © Vandelizer, Flickr, CC BY 2.0

    L'ibuprofène réduirait les risques de maladie de Parkinson, selon une récente étude. Pour établir leurs résultats, les chercheurs ont analysé les données médicales de quelque 136.197 personnes. Ces dernières ayant répondu à un questionnaire sur leur consommation d'ibuprofène, d'aspirine ou autres anti-inflammatoiresanti-inflammatoires non stéroïdiens. Après six années de suivi, 291 des personnes étudiées avaient développé la maladie de Parkinson. Les chercheurs ont ainsi montré que le risque de développer la maladie neurologiquemaladie neurologique était réduit de près de 40 % chez les individus ayant pris de l'ibuprofène au moins deux fois par semaine.

    Advil, parfait contre les maux de tête... et Parkinson ? © Chelzerman, Flickr, CC BY-SA 2.0

    Advil, parfait contre les maux de tête... et Parkinson ? © Chelzerman, Flickr, CC BY-SA 2.0

    Une découverte déjà révélée à Toronto

    Une étude précédente, présentée à l'occasion du 62e meeting annuel de l'Académie américaine de neurologieneurologie qui s'est déroulé du 10 au 17 avril 2010 à Toronto, avait déjà révélé que les personnes qui consommaient de l'ibuprofène en quantité importante avaient moins de risque de développer la maladie de Parkinson. Selon les principaux auteurs de l'étude, l'ibuprobène doit désormais être considéré comme un agent potentiel neuroprotecteur contre la maladie de Parkinson.