Les téléchargements illégaux de morceaux de musique par Internet sont devenus monnaie courante et incontrôlables. A tel point que l'Adami, une société française de gestion des droits d'auteur, propose de taxer les Fournisseurs d'Accès Internet.

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    Téléchargement de musique en ligne, les FAI taxés ?

    Téléchargement de musique en ligne, les FAI taxés ?

    Chaque année, les professionnels de la musique font le triste constat que les ventes de disque chutent. La France aurait accusé une baisse de 13% depuis le début de cette année.

    Lors de la quatrième édition des Rencontres européennes des artistes, qui s'est tenue à Cabourg les 27, 28 et 29 novembre dernier, l'Adami a proposé de créer une taxe qui serait appliquée aux Fournisseurs d'Accès InternetInternet, ce qui permettrait de compenser la perte occasionnée. Cette taxe serait de 1 à 2 euros par abonnement Internet, et les clients en subiraient les conséquences par une hausse du prix de leur abonnement. Cette nouvelle a provoquée l'indignation des FAI qui se sont dégagés de toute responsabilité quant au contenu téléchargé par leur client. De plus les abonnés ne téléchargent pas forcément tous de manière illégale. Il est injuste de faire payer ceux qui n'utilisent pas cette technique. Mais l'ampleur devient telle, qu'il est urgent de trouver une solution.

    Il serait techniquement possible d'appliquer des filtres qui empêcheraient les abonnés de télécharger de la musique protégée par des droits d'auteur. Mais les FAI sont plutôt contre cette proposition qui équivaut à surveiller leurs clients. Reste donc la répression. Mais pour l'instant aucune loi n'a été mise en place pour d'éventuelles plaintes contre des pirates. Bien que des poursuites ont été engagées cet été, aucune suite favorable ne semble avoir débouché. Les professionnels du disque préfèrent donc attendre la mise en place d'une loi qui permettrait de pouvoir protéger leur droit d'auteur plus efficacement.