Les réseaux d'échange de fichiers pourraient permettre aux Webradios et Web TV associatives de diffuser leurs contenus à moindres frais. Mais certaines sociétés ont déjà déposé des brevets.

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    Une nouvelle application du P2P ?

    Une nouvelle application du P2P ?

    Après le partage de fichiers et la téléphonie gratuite, les réseaux peer-to-peer ont peut-être un nouveau terrain d'applicationapplication : les Webradios. Normalement, les éditeurs de ce type de services en ligne ont besoin d'être reliés à Internet par de gros tuyaux pour diffuser leurs émissionsémissions avec une bonne qualité audio. Soit il leur fallait louer les coûteux services de transporteurs de données comme Akamaï, ou se résoudre à une diffusiondiffusion très confidentielle.

    Avec la technique du peer-to-peer, une simple liaison ADSL offrant un débit de 128 kbit/s en émission peut suffire pour alimenter des milliers d'internautes, l'ordinateur de chaque personne connectée au réseau servant de relais vers une dizaine d'autres. Cette possibilité, c'est là son intérêt, pourrait inaugurer une nouvelle vaguevague de radios libres associatives, qui n'ont pas les moyens de s'offrir de grosses connexions à Internet.

    Il existe des logiciels de diffusion gratuits

    Des versions préliminaires de deux logiciels gratuits mettant cette idée en application sont disponibles sur le Web : P2PP2P Radio et Peercast. Chacun pourra ainsi lancer sa propre station : publier un flux audio sur ce réseau ne semble pas très compliqué. L'aventure peut même être tentée avec une Web TV, car ces réseaux sont conçus pour diffuser des vidéos en streamingstreaming.

    Mais ce type de mécanisme pourrait être détourné de sa vocation pour diffuser des contenus piratés, provenant par exemple de chaînes payantes. Ensuite, des sociétés américaines comme AllCast, ChainCast, et le diffuseur de services de vidéo à la demandevidéo à la demande Akimbo, revendiquent divers brevets sur les techniques de streaming en peer-to-peer.