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    Pour construire leur calendrier, les Égyptiens de l'Antiquité ont utilisé comme référence le lever héliaque de Sirius (l'étoile la plus brillante du ciel de l'hémisphère nord), qui, par coïncidence, se produisait alors juste au moment de la crue du Nil, un événement clé de la vie des agriculteurs. On voit ici le sommet du « Naos des décades », monolithe datant du 4e siècle avant J.-C. sur lequel est gravé le calendrier. © DR

    Pour construire leur calendrier, les Égyptiens de l'Antiquité ont utilisé comme référence le lever héliaque de Sirius (l'étoile la plus brillante du ciel de l'hémisphère nord), qui, par coïncidence, se produisait alors juste au moment de la crue du Nil, un événement clé de la vie des agriculteurs. On voit ici le sommet du « Naos des décades », monolithe datant du 4e siècle avant J.-C. sur lequel est gravé le calendrier. © DR

    Le lever héliaque d'une étoile ou d'une planète intérieure (Mercure ou VénusVénus) est son apparition à l'aube au-dessus de l'horizon et à l'est. C'est donc le moment où cet astre se lève à peu près en même temps que le SoleilSoleil (helios, en grec).

    Observées depuis les latitudeslatitudes moyennes, les étoiles circumpolairescircumpolaires (situées autour du pôle céleste) n'ont pas de lever héliaque puisqu'elles sont toujours visibles (elles ne se couchent pas ni ne se lèvent). Aux très basses latitudes, toutes les étoiles se lèvent à l'est et se couchent à l'ouest. Aux très hautes latitudes, aucune ne se couche.