Le corps produit naturellement des lymphocytes capables de s'attaquer au mélanome, un cancer de la peau particulièrement redoutable, mais il est rare que le nombre de ses cellules-T soit suffisant pour stopper la progression de la maladie.

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    Science publie, dans sa version en ligne, les résultats des travaux d'une équipe du National Cancer Institute des National Institutes of Health (NIH).
    Celle-ci a réussi à prélever des lymphocytes sur des patients et à les multiplier in vitroin vitro. Les chercheurs ont ensuite supprimé les lymphocytes du corps par chimiothérapie pour pouvoir injecter de l'interleukin-2, une protéineprotéine qui stimule les lymphocytes, ainsi que plus de 70 milliards de cellules-T cultivées.

    Sur treize patients qui ont suivi ce traitement, trois ont succombé à la maladie, quatre connaissent une totale rémissionrémission, une régression importante du cancer a été observée chez deux autres.
    Quant aux quatre autres patients, ils sont dans un état stable. Chez certains patients, ces lymphocytes restent présents à des niveaux de 75% à 80%, sept mois après l'injection. Quant aux effets secondaires auto-immuns parfois observés, ils peuvent être combattus à l'aide d'un traitement à base de stéroïdesstéroïdes.