Les progrès dans les traitements du cancer sont constants, et parmi eux les thérapies ciblées ont la faveur des chercheurs. Permettant des traitements personnalisés, elles représentent un grand espoir dans le milieu de l'oncologie.

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    Les thérapie ciblées représentent un espoir important dans le traitement des cancers. © Phovoir

    Les thérapie ciblées représentent un espoir important dans le traitement des cancers. © Phovoir

    De plus en plus, les laboratoires de recherche développent ce que l'on appelle des thérapies ciblées, destinées à être administrées de manière personnalisée à chaque patient. Dans le cas des cancers par exemple, ces traitements sont porteurs d'espoirs considérables pour les malades. Mace Rothenberg, vice-président du développement clinique et des affaires médicales pour PfizerPfizer oncologie, esquisse les évolutions à venir de ces techniques.

    « Il y a trente ans, on distinguait deux catégories de cancers du poumon. À petites cellules et non à petites cellules. Aujourd'hui, nous savons que ces cancers se répartissent en catégories bien plus nombreuses. Et nous cherchons à cibler la cause de ces différentes maladies », explique-t-il. En effet, il est aujourd'hui possible d'analyser le code génétique d'une tumeurtumeur comme celui du malade qui en est victime. Tout comme le comportement, l'environnement et l'histoire médicale du patient, ces éléments d'information génétique sont essentiels pour caractériser le cancer... et combattre la maladie de façon la plus efficace possible.

    Les thérapies ciblées pourront certainement guérir plus facilement les cancers, comme le cancer du poumon. © Artur Gabrysiak-Fotolia

    Les thérapies ciblées pourront certainement guérir plus facilement les cancers, comme le cancer du poumon. © Artur Gabrysiak-Fotolia

    Des tests diagnostics plus rapides ?

    Mais pour parvenir à mettre au point ces traitements, « nous devons nous assurer que nous sélectionnons les bonnes cibles, et que nous identifions les bons patients », rappelle Mace Rothenberg. D'où l'importance du diagnosticdiagnostic initial - et donc des tests diagnostics - du patient et de sa tumeur.

    Nombreux et complexes, les tests diagnostics exigent souvent une quantité importante de tissu tumoraltumoral. Résultat, cette phase initiale prend beaucoup de temps. « J'espère que dans moins de dix ans, nous serons capables de combiner les différents tests effectués aujourd'hui en plusieurs fois sur les tissus de la tumeur », s'enthousiasme notre interlocuteur. Aujourd'hui, certains tests peuvent être effectués sur le tissu de la biopsiebiopsie initiale, d'autres sur du tissu fraîchement prélevé, d'autres encore directement sur la tumeur.

    « Dans le futur, peut-être ne faudra-t-il même plus pratiquer de biopsie tumorale pour effectuer ces diagnostics. Mais il nous faudra encore quelques années pour y parvenir. »