Après les voies respiratoires, le sang et le cerveau, c’est au tour du cœur de révéler la présence de microplastiques. Une petite étude montre que les opérations chirurgicales cardiaques invasives favorisent l'exposition aux fragments de plastique.


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    On trouve des microplastiquesmicroplastiques dans l'airair, l'eau, les aliments et même certaines parties du corps humain comme les poumons et le cerveau. Logique, puisqu'ils peuvent pénétrer par diverses cavités corporelles en contact direct avec l'extérieur, telles que le nez et la bouche. Qu'en est-il du système cardiovasculaire ? Les données sur l'exposition aux microplastiques dans des organes humains complètement fermés font encore défaut.

    Une étude pilote sur 15 personnes ayant subi une opération cardiaque indique que les chercheurs ont trouvé des microplastiques dans de nombreux tissus cardiaques. Ces particules de plastiqueplastique pourraient avoir été introduites au cours des interventions chirurgicales.

    Les microplastiques sont des fragments de plastique d'une largeur inférieure à cinq millimètres, soit la taille d'une gomme de crayon. © Pcess609, Adobe Stock
    Les microplastiques sont des fragments de plastique d'une largeur inférieure à cinq millimètres, soit la taille d'une gomme de crayon. © Pcess609, Adobe Stock

    Neuf types de plastique de différentes tailles

    L'équipe de recherche a utilisé un système d'imagerie chimique infrarougeinfrarouge directe par laserlaser et une microscopie électronique à balayage pour analyser des échantillons de tissus cardiaques et de sang. « Les microplastiques n'étaient pas universellement présents dans tous les échantillons de tissus, mais neuf types de plastique ont été trouvés dans cinq types de tissus, le plus grand mesurant 469 μm de diamètre, écrivent les auteurs. Les résultats montrent que les procédures médicales invasives sont une voie d'exposition aux microplastiques négligée, car elles offrent un accès directaccès direct à la circulation sanguine et aux tissus internes. »

    Les chercheurs concluent que d'autres études sont nécessaires afin de mieux comprendre les effets des microplastiques sur le système cardiovasculaire.