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    Evolution du taux d’occupation des voitures entre 1980 et 1998 dans différents pays d’Europe. Malgré les efforts des Etats pour améliorer leurs réseaux de transport en commun, ce taux reste stable. © Agence Européenne de l’Environnement / Eurostat

    Evolution du taux d’occupation des voitures entre 1980 et 1998 dans différents pays d’Europe. Malgré les efforts des Etats pour améliorer leurs réseaux de transport en commun, ce taux reste stable. © Agence Européenne de l’Environnement / Eurostat

    Le taux d'occupation d'un véhicule représente le nombre de passagers qui empruntent un véhicule lors d'un déplacement.

    En Europe, ce taux est particulièrement bas pour les déplacements pendulaires, c'est-à-dire les déplacements journaliers entre domicile et lieu de travail : de 1,1 à 1,2 personnes par voiturevoiture. Autrement dit, lors des déplacements domicile-travail, l'immense majorité des conducteurs sont seuls dans leur véhicule.

    Le taux d'occupation augmente néanmoins pour les déplacements familiaux ou de loisirs. L'occupation moyenne d'une voiture est ainsi de 1,4 à 1,7 personnes pour les trajets en famille et atteint 1,6 à 2 pour les déplacements de loisirs (IEA, 1997).

    À titre de comparaison, le taux moyen d'occupation des transports en commun urbain est de 28 à 30% en Europe (Infres, 1998).

    Deux phénomènes expliquent ce faible taux de remplissage des voitures : la poursuite de l'accession au véhicule individuel, en particulier dans certains pays, et la réduction de la taille de la cellule familiale.

    Pour lutter contre la congestion des routes et la pollution atmosphérique (CO2, oxydes d'azotesoxydes d'azotes, ozoneozone...), les services publics tentent d'augmenter ce taux en développant des réseaux de transports en commun plus efficaces et en favorisant le covoiturage, sans grand succès.