Pour la première fois depuis d’un an, des faisceaux de particules ont à nouveau circulé dans le plus grand collisionneur du monde. Cette fois, en plus de protons, ce sont des ions lourds qui ont parcouru une partie de la circonférence du LHC.

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    Depuis l'année dernière, la communauté des physiciensphysiciens des particules élémentaires impliquée dans les expériences du LHC rongeait son frein. L'accidentaccident du 19 septembre 2008 avait en effet contraint les ingénieurs non seulement à effectuer des réparations mais aussi à inspecter à nouveau les dipôles supraconducteurs formant un long anneau de 27 kilomètres de diamètre.

    La mise en évidence du boson de Higgs, et peut-être des particules supersymétriques, allait prendre un an de retard en plus. Brusquement, il devenait possible que le Tevatron soit le premier, si ce n'est à prouver l'existence du boson responsable de la masse des particules élémentaires dans le cadre du modèle standardmodèle standard, à tout le moins à en donner les premiers signes.

    L'un des derniers calendrier pour la remise en route du LHC prévoyait un démarrage prudent cet hiver. Le CernCern vient cependant d'annoncer sur TwitterTwitter que des faisceaux d'ionsions lourds avaient bel et bien circulé dans certaines portions du LHC vendredi dernier, dans l'après-midi, et que des faisceaux de protonsprotons avaient fait de même dans la soirée du 23 octobre 2009. Les ions ont circulé à travers le détecteur Alice et les protons à travers le détecteur LHCb avant d'être stoppés.

    Tout semble fonctionner pour le mieux et dans quelques semaines, des tests de circulation complète, similaires à ceux du 10 septembre 2008 auront lieu avec des collisions prévue début décembre.

    Pour paraphraser les déclarations récentes de Stephen HawkingStephen Hawking lors de sa visite au Cern à l’occasion des 450 ans de l’Université de Genève : « Espérons que ça va marcher cette fois ! ».