Le supercalculateur Cambridge-1, superordinateur le plus puissant du Royaume-Uni, a été inauguré ce mercredi 7 juillet à Harlow, en Angleterre. Cette intelligence artificielle de la santé, alimentée d'énergies entièrement renouvelables, sera essentiellement dédiée à la recherche de nouveaux médicaments, aux traitements et synthèses d'imageries médicales, et aux analyses génomiques.


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    Nvidia présentait aujourd'hui son premier supercalculateur Cambridge-1, une intelligence artificielle dédiée à la santé. Classée au 42e rang des supercalculateurs les plus puissants au monde (Top 500), troisième IA européenne, la machine offrira une capacité de calcul de 400 pétaflops de performance d'intelligence artificielle, et huit pétaflops de performance Linpack (résolution de système d'équationséquations linéaires). Alimenté par des énergiesénergies entièrement renouvelables, il figure parmi les cinq supercalculateurs les moins énergivores.

    Le supercalculateur Cambridge-1 est supposé être « vert ». © AndSus, Adobe Stock
    Le supercalculateur Cambridge-1 est supposé être « vert ». © AndSus, Adobe Stock

    Le supercalcul à la rescousse des vaccins ?

    « L'impact de Cambridge-1 sera mondial, favorisant la recherche révolutionnaire dont des millions de personnes pourront bénéficier », déclarait Jensen Huang, PDG de Nvidia. En plein essor au Royaume-Uni, l'IA de la santé pourrait être d'une aide précieuse pour les patients, notamment par la combinaison du big-data et de l'informatique. Si le développement traditionnel de médicaments est long, coûteux, et très incertain, le Cambridge-1 permettra de faciliter la recherche. De la même manière, dans le domaine de l'immuno-oncologieoncologie, la machine pourrait jouer un rôle clé pour déterminer le meilleur traitement pour le patient.

    La crise du Covid-19Covid-19 avait mis en lumièrelumière l'intérêt d'associer le calcul à haute performance à la recherche médicale. « Face à l'arrivée des variants, le supercalcul pourrait permettre d'adapter rapidement les vaccinsvaccins », affirmait notamment Craig Rhodes, responsable chez Nvidia de l'intelligence artificielle pour la santé et la biologie dans l'industrie en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.