Que ce soit dans la médecine, la recherche, l’innovation ou l’industrie, les rayonnements ionisants sont employés pour le traitement de maladies, pour produire de l’électricité ou de la chaleur, pour réaliser des mesures, pour modifier les propriétés de certains matériaux ou encore pour étudier la structure de matière à l'échelle atomique. « Aussi bas que raisonnablement possible », voici comment pourrait être défini le principe Alara, un guide d’usage essentiel pour garantir la sécurité physique et la santé des personnels confrontés à ces rayonnements.


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    Le terme de radioprotection englobe tous les dispositifs mis en œuvre pour protéger les individus (le personnel, les patients et les travailleurs) des effets néfastes engendrés par les rayonnements ionisants. Ces derniers peuvent être émis naturellement par des substances radioactives, notamment dans le secteur nucléaire ou industriel, ou bien dans le domaine de la santé, pour l’imagerie médicale ou la radiothérapie par exemple.

    Le personnel médical et les travailleurs dans le domaine du nucléaire, de l’industrie ou de la recherche sont confrontés à un certain nombre de risques pour la santé, d’où la nécessité de réguler l'utilisation des rayonnements ionisants, de la réglementer et de la soumettre à des normes de sécurité. C’est le cas du principe de radioprotection Alara qui, bien appliqué, permet d’optimiser le recours aux rayonnements ionisants et de préserver la santé des personnes qui y sont exposées.

    Alara est un des principes de base de la protection contre les rayonnements ionisants, par exemple pour les travailleurs dans le secteur nucléaire. © Logvin Art, Adobe Stock
    Alara est un des principes de base de la protection contre les rayonnements ionisants, par exemple pour les travailleurs dans le secteur nucléaire. © Logvin Art, Adobe Stock

    Quels sont les risques pour le personnel ?

    Il existe deux types de risques : ceux à court ou moyen terme, et les effets sanitaires sur le long terme. Dans le premier cas, il s’agit essentiellement de lésions tissulaires en occasionnant par exemple des brûlures. Toutefois, une exposition trop importante peut également entraîner un syndrome aigu d’irradiation qui se traduit par des nausées, des vomissements, des troubles digestifs ou encore de la fièvre.

    En parallèle, il ne faut pas sous-estimer les effets sur la durée, susceptibles d’engendrer des problèmes génétiques et de développement (lors d’une grossesse par exemple) ou d’augmenter le risque de développer un cancer après une exposition à faible dose mais sur du long terme, comme le rappelle l’Organisation mondiale de la santé.

    Quels sont les points clés du principe Alara ?

    De son nom complet « As low As reasonably Achievable », cette directive consiste à réduire autant que possible, dans la limite de performance des examens à passer ou de l’activité industrielle, les doses de rayonnement. Un usage consciencieux et le plus ajusté possible est destiné à réduire les risques liés à l’exposition aux rayonnements ionisants.

    Premier élément essentiel : la justification. En d’autres termes, le recours aux rayonnements doit être fondé et légitimé, en particulier en listant les avantages et les désavantages, tout en considérant l’impact sanitaire, pratique et économique.

    La seconde facette indispensable est l’optimisation. Cela signifie que l’usage et les doses de rayonnement doivent être maintenus au plus bas, mais en tenant compte des objectifs et des résultats attendus. Cette minimisation d’intensité permet de garantir les protections individuelles comme collectives.

    Enfin, il est primordial de respecter la limite d’exposition individuelle. Le seuil de celle-ci s’élève à 20 millisieverts par an, le maximum pour les travailleurs sur le secteur nucléaire entre autres. Les institutions sanitaires comme les employeurs veillent à respecter les normes établies par la Commission internationale de protection radiologique (CIPR).

    Déployée en France et à l’international, la société Lemer Pax commercialise des dispositifs et des équipements dont le but est de renforcer cette radioprotection, et ce dans des secteurs très variés. Domaine et recherche médicale, secteur industriel et nucléaire sont inclus dans ses champs d’expertise. Une étude de radioprotection accompagnée d’une solution innovante, sur mesure et appropriée aux enjeux de l’entreprise permet de soutenir les professionnels confrontés quotidiennement à ces enjeux de santé.