Maintenir une bonne hygiène intime tout en respectant le fonctionnement naturel de l’organisme est un point d’équilibre essentiel pour préserver votre santé et votre bien-être en tant que femme. Découvrez des solutions simples à adopter dans la vie quotidienne.


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    Pour une toilette en douceur et sans tracas, mettez en place une hygiène délicate et respectueuse de votre confort.

    Sélectionner des produits d’hygiène intime spécifiques

    Tous les savons ne se valent pas et ceux utilisés pour l’hygiène intime doivent être dépourvus de produits irritants, de parfums et d’antibactériens agressifs. Privilégiez des produits aux ingrédients doux et dans la mesure du possible naturels pour bénéficier de leurs bienfaits apaisants, hydratants et régulateurs. En gel intime ou en pain de savon solide comme sur le site de produits naturels Bivéa, ces soins sont conçus pour nettoyer en douceur tout en respectant la flore vaginale.

    Le microbiote vaginal renferme en effet une multitude de bactéries, une communauté de micro-organismes nécessaires pour former une barrière protectrice face aux infections, aux bactéries nocives et aux champignons. Pour maintenir son équilibre, les femmes de tout âge sont encouragées à préférer des soins intimes spécifiques destinés à maintenir l’équilibre du pH et soutenir ce système immunitaire local.

    Pour la toilette intime, les produits les plus naturels possibles sont conseillés. © Matthew Tkocz, Unsplash
    Pour la toilette intime, les produits les plus naturels possibles sont conseillés. © Matthew Tkocz, Unsplash

    Des habitudes à prendre au quotidien

    Prendre soin de la muqueuse passe avant tout par une toilette intime réalisée avec des produits appropriés mais également par de bonnes habitudes à prendre au quotidien. Découvrez quelques exemples de réflexes à adopter :

    • toujours uriner après des rapports sexuels, une mesure préventive pour éviter que des bactéries ne remontent dans l’urètre et dans la vessie, à l’origine de certaines infections urinaires ;
    • s’essuyer de l’avant vers l’arrière aux toilettes pour empêcher les bactéries intestinales de migrer vers la vulve ;
    • privilégier les sous-vêtements en coton plutôt qu’en matières synthétiques, notamment pour ne plus souffrir d’irritations et mieux réguler la température corporelle ;
    • arrêter la consommation de tabac et d’alcool, deux facteurs qui renforcent la sécheresse vaginale entre autres ;
    • prendre des probiotiques, des compléments alimentaires riches en lactobacilles qui sont aussi bénéfiques pour la flore vaginale que le microbiote intestinal :
    • ne pas utiliser de déodorants intimes ni de lingettes parfumées pour ne pas dénaturer la muqueuse.

    L’alimentation joue également un rôle important dans la protection de la flore vaginale, et par conséquent pour une hygiène intime respectueuse. Une bonne hydratation, la consommation de produits laitiers, d’aliments fermentés et de produits à faible teneur en glucides favorisent par exemple le rééquilibrage de la flore intime. En cas de doute, sachez que les infections urinaires, les démangeaisons et les irritations sont les premiers signes d’une muqueuse vaginale perturbée !

    Et pendant les règles ?

    Pendant les règles, il ne sert à rien de se laver trop souvent. N’oublions pas que le corps est naturellement bien fait, le vagin est en capacité de s’autonettoyer et il faut à tout prix éviter les douches vaginales qui augmentent fortement le risque de contracter une infection par la suite. Une toilette intime externe suffit amplement, à l’aide d'un savon intime au pH neutre et aux ingrédients biologiques.

    Ce qui est important de garder à l’esprit, c’est que les protections menstruelles doivent être remplacées fréquemment, et si elles sont exemptes de produits chimiques (coupes, protège-slips réutilisables, culottes menstruelles…) elles préservent d’autant plus le microbiote fragilisé. Comme l’a rappelé l’Anses dans une étude datant de 2018, certaines protections intimes internes comme les coupes menstruelles et les tampons présentent un risque de syndrome de choc toxique si elles ne sont pas changées régulièrement. Il convient donc, tant pour l’hygiène que pour la santé, de respecter la durée d’utilisation. L’Anses a d’ailleurs préconisé aux fabricants de produits menstruels d’être plus clairs dans les notices d’utilisation pour que les femmes puissent y avoir recours en toute sécurité.

    Article rédigé en partenariat avec Bivéa