Comment notre cerveau met-il la personne aimée sur un piédestal ? Les chercheurs ont trouvé que l'amour romantique modifiait de manière significative l'activité cérébrale, via le système d'activation comportementale du cerveau.


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    L'amour est un sujet complexe à caractériser et qui implique différentes régions du cerveau. En biologie, « l'amour romantique » tend à se référer à la période de sentiments intenses qui accompagne souvent les premiers stades des relations romantiques, d'après les auteurs d'une nouvelle étude publiée dans Behavioral Sciences. Dans le cadre de leur recherche, les scientifiques ont trouvé que ce type d'amour modifiait de manière significative l'activité cérébrale, avec une focalisation intense sur la personne aimée. Cette dernière devient le centre d'intérêt principal du cerveau de la personne qui en est amoureuse.

    L’amour active des voies cérébrales spécifiques

    « Nous connaissons le rôle que joue l'ocytocine dans l'amour romantique, car des vaguesvagues de cette hormonehormone circulent dans notre système nerveux et notre circulation sanguine lorsque nous interagissons avec des personnes aimées, a déclaré le professeur Phil Kavanagh de l'université de Canberra (Australie). Cependant, si les êtres chers prennent une importance particulière, c'est parce que l'ocytocine se combine à la dopaminedopamine, une substance chimique que notre cerveau libère pendant l'amour romantique. En fait, l'amour active les voies cérébrales associées aux sentiments positifs. » Plus précisément, l'amour enclenche le système d'activation comportementale du cerveau.

    Les chercheurs estiment avoir développé un nouveau moyen d'évaluer un système biopsychologique (ici, la sensibilité du système d'activation comportementale à l'égard d'une personne aimée) qui peut contribuer à l'expression de l'amour romantique. L'étude a porté sur plus de 1 500 jeunes adultes qui se sont déclarés « amoureux » et s'est concentrée sur leurs comportements et leurs réactions émotionnelles à l'égard de leur partenaire, ainsi que sur le degré d'attention qu'ils portaient à l'être aimé.