Ces images étonnantes ont pu être tournées grâce à des caméras fixées sur le dos de baleines à bosse et de rorquals, en Antarctique. Des scientifiques, avec l’aide du WWF, ont ainsi pu se mettre dans la peau d'une baleine durant 24 à 48 heures. Le but ? Mieux connaître les zones d’approvisionnement de ces grands mammifères marins et demander leur sanctuarisation dans un avenir proche.

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    Grâce à des capteurscapteurs et une caméra fixée avec des ventouses sur le dosdos d'une poignée de baleines à bosse et rorquals, des scientifiques ont pu suivre à plusieurs reprises, durant 24 à 48 heures, la vie de ces cétacés dans les eaux froides bordant l'Antarctique.

    Leurs motivations sont bien sûr de mieux connaître et comprendre le comportement de ces grands mammifères marins, et surtout d'identifier leurs zones privilégiées d'approvisionnement en nourriture. En effet, les krills antarctiques, qui constituent la base de leur repas, ne sont plus aussi foisonnants qu'autrefois, ce qui inquiète beaucoup les chercheurs, et avec eux le WWF qui participe à ces opérations (WWF-Australia a fourni trois caméras).

    Créer des « zones marines protégées »

    À l'origine de la diminution de ces petites crevettes, la pêche qui s'intensifie et les effets du réchauffement climatique en cours, qui, dans cette région, à l'instar de l'ArctiqueArctique, est encore plus marqué qu'ailleurs dans le monde. Le manque de nourriture peut avoir des conséquences dramatiques sur l'avenir de ces espècesespèces (les plus grandes baleines vivent en Antarctique).

    Aussi, pour retarder leur déclin et les protéger, les chercheurs souhaitent repérer les zones les plus abondantes dans l'espoir de les sanctuariser en « zones marines protégées » (Marine Protected Areas, ou MPA). Dans cet environnement qui leur est cher, les effets de la fontefonte des glaces sur la vie de ces baleines à fanonsbaleines à fanons sont aussi étudiés par les chercheurs de la Division australienne de l'Antarctique, à Hobart, et sous les auspices du Partenariat pour la recherche océanique de la Commission internationale de la baleine (IWC-SORP).

    © Ari Friedlander, WWF-Australia