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    Afin de pouvoir optimiser le nombre et le sexe des descendants produits, les femelles parasitoïdesparasitoïdes doivent être capables de savoir si les hôtes quelles rencontrent ont déjà été attaqués ou non précédemment. Chez la plupart des espècesespèces, cette capacité passe par l'utilisation de marquages chimiques (on parle de « phéromonesphéromones ») qu'elles déposent sur les hôtes attaqués et qui servent de messages indiquant que l'hôte a déjà été parasité.

    Ce signal peut être utilisé par la même femelle si elle revient sur un hôte qu'elle a précédemment attaqué, ou par n'importe quelle autre femelle rencontrant l'hôte marqué.

    Ces marquages chimiques n'ont pas que des effets utiles pour les femelles. Ils peuvent par exemple attirer d'autres « consommateurs » (par exemple des prédateurs), mettant en danger la descendance en développement dans l'hôte. Par ailleurs, marquer prend du temps, et est nécessairement associé à des coûts non négligeables liés à la production des composés chimiques utilisés. Il y a donc un problème lié au rapport bénéfice/coût dans l'évolution de cette capacité à marquer les hôtes attaqués et plusieurs approchent théoriques ont abordé cette problématique par la modélisation, tachant d'identifier dans quelles circonstances un tel comportement devrait être avantageux.

    Encore une fois, comprendre les mécanismes et décisions comportementales conduisant les femelles parasitoïdes à marquer les hôtes qu'elles attaquent représente un enjeu important si l'on veut optimiser leur utilisation en lutte biologique, et plusieurs laboratoires dans le monde travaillent actuellement sur cette problématique.