Alors qu'ils s'étaient réunis au Japon le week-end dernier pour décider ensemble d'un plan de sortie des énergies fossiles, les ministres de l'Énergie, du Climat et de l'Environnement du G7 ont remis à plus tard leurs projets en raison de la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine. Seule grande mesure approuvée, la fin de la pollution plastique.


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    La réunion internationale, organisée à Sapporo le 15 et 16 avril derniers avec les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Italie et le Canada, s'est finalement conclue par un projet de développement des énergies renouvelables et de réduction de la pollution au plastiqueplastique, mais sans sortie annoncée des énergies fossiles. L'objectif était justement d'élaborer un plan permettant d'atteindre l'objectif zéro émissionémission de CO2 d'ici 2030, mais celui-ci semble pour le moment, repoussé à 2050. Dans ce contexte de crise énergétique sans précédent, « c'est important de proposer des mesures de lutte contre le changement climatiquechangement climatique tout en garantissant la sécurité énergétique en même temps », a annoncé le ministre des Industries du Japon, Yasutoshi Nishimura.

    Fin de la pollution par le plastique d'ici 2040 ?

    Aucune volonté de sortir des énergies fossiles pour le moment donc, mais des mesures pour promouvoir le développement d'autres énergies, comme l'éolien offshore, et le photovoltaïque. Autre sujet majeur de la réunion, la pollution par le plastique, avec un engagement ambitieux, mais également repoussé, réduire la pollution plastique à zéro d'ici 2040, au lieu de 2030. Rappelons que seulement 10 % du plastique produit dans le monde jusqu'à maintenant a été recyclé ; 85 % a fini dans des décharges autorisées, ou sauvages.